Ce n’est pas une pelouse que le bureau ancilevien a planté autour de son siège social mais un jardin potager dont la production est distribuée aux salariés.
« L’agriculture et le maraîchage sont de plus en plus exclus des villes. Nous ne voulions absolument pas participé à ce mouvement là », sourit Michel Vignoud, le président et fondateur d’Alpes Contrôles. Spécialisé dans les contrôles techniques et diagnostics, le groupe a investi, en 2014, 4, 5 M€ dans la construction d’un nouveau bâtiment abritant son siège social aux Glaisins. Mais pas question pour lui d’aménager les 1100 m² de terrains entourant l’édifice en pelouse.
Un travail de titan
En avril dernier, il a recruté un jardinier, Maurice Marchesi, chargé de transformer ces espaces en jardin. Le travail réalisé a été colossal car le sol était principalement constitué de glaise. II a fallu l’enrichir avec 24 tonnes de litières de cheval, venant d’une ferme voisine, et 32 tonnes de sables de Seyssel. Et les conditions météo du mois de juillet n’ont pas simplifié le travail.
Des variétés adaptées
Malgré cela, la première saison a été plutôt fructueuse avec déjà 130 variétés de fruits, légumes et baies. « Certaines sont classiques, d’autres moins. Le critère de base est leur capacité à s’adapter au biotope local », précise Maurice Marchesi. Les haricots bananes, poires de terre Yacon, figues sucrettes et autres amarantes queue de renard produits de manière totalement biologique sont distribués aux salariés.
Une fondation d’entreprise
Alpes Contrôles qui espère bien faire école auprès d’entreprises voisines a créé en 2013 sa fondation d’entreprise dédiée à la promotion de l’agriculture biologique. Le groupe qui emploie 370 salariés sur 33 agences en France prévoit de réaliser en 2016 un chiffre d’affaires de 32 M€. Le bâtiment représente son principal secteur d’activité mais il se développe dans d’autres secteurs comme la certification du label agriculture biologique.
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