La crise a rappelé à tous que le spectre du chômage pouvait aussi frapper les dirigeants d’entreprises. Et pour eux, souvent, point d’Assedic. Aussi, la GSC, l’Appi et la Cameic, à Paris, ou encore April, à Lyon, proposent une assurance. «Notre garantie chômage du dirigeant concerne les gérants majoritaires, les artisans, les commerçants ou les professions libérales, explique par exemple Jean-Christophe Vauquières, directeur de la stratégie et du développement de l’offre professionnels chez APRIL Santé Prévoyance. Pour pouvoir souscrire chez nous, l’entreprise doit avoir deux ans d’existence.»
Le scoring à l’entrée (le secteur d’activité, la santé de l’entreprise…) influera sur le montant des cotisations et la suite à donner au dossier. Inutile donc, d’essayer souscrire si l’entreprise est déjà au bord du dépôt de bilan, d’autant que le délai de carence est de 12 mois. En moyenne, la souscription — déductible des revenus imposables dans le cadre de la loi Madelin — s’élève à 1600 euros par an, soit 3,63% des revenus pour une assiette de garantie de l’ordre de 46000 euros, selon Jean-Christophe Vauquières. Et cette assiette est révisée chaque année. Une option révocation peut par ailleurs être choisie, moyennant une cotisation supplémentaire de 1,76 % des revenus déclarés. …
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