Coup d’Improjecteur pour gommer la distance

par | 20 mai 2021

Pas facile de recréer du collectif quand chacun est devant son écran. Rebecca Matosin et Fabrice Scalese y travaillent…

L’une est professeur de théâtre, l’autre ingénieur de formation. Ils se sont rencontrés autour d’une passion commune, l’improvisation théâtrale, et, convaincus de tenir un puissant outil de transformation et de cohésion d’équipe, ont eu envie de transposer cette pratique dans le monde de l’entreprise. C’est ainsi qu’est né Improjecteur, en novembre 2019. Les confinements sont bien sûr venus perturber le projet initial, surtout basé sur le présentiel : une bonne occasion de montrer son agilité !
« L’irruption du distanciel crée des situations inédites dans les équipes… une belle matière à travailler ! », sourit Fabrice Scalese.

Un savoir-faire à découvrir à l’occasion de la conférence d’ouverture des Oséades, mardi 25 mai à midi, sur le thème
« L’homme est un animal social qui a besoin d’échanger », avec, en sous-titre :
« Ne laissez pas la distance faire stagner le développement de votre réseau », ou comment continuer à être ensemble… à distance ? Rebecca Matosin et Fabrice Scalese sont convaincus de l’intérêt de l’improvisation pour répondre à ces questions.
« Elle permet de développer des qualités essentielles dans les entreprises, assure Rebecca :
agilité, gestion des émotions, écoute, créativité, leadership, esprit d’équipe. L’intérêt est que le travail proposé n’est ni intellectuel ni théorique, il passe par le corps, par le ressenti, par l’expérience. L’improvisation, ce n’est pas ne pas se préparer, c’est au contraire se préparer à tout !
Ça permet de gagner beaucoup de temps dans le changement et l’acceptation. Et de rester léger. » Car si le propos est bien de sortir l’improvisation théâtrale des salles de spectacle, pas question de renoncer au rire !

Improjecteur prend résolument le parti du collectif.
« Il existe plein de formations sur la prise de parole, de coachs pour accompagner individuellement. Ce n’est pas notre approche. Ce que nous voulons, c’est travailler sur le groupe. »

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