Une enquête menée, à l’initiative des partenaires sociaux (DSF, FO et CGT), auprès des salariés de la branche des remontées mécaniques et domaines skiables(*) durant l’hiver 2023, montre que ceux-ci – à 79 % des saisonniers – sont volontaires et « bien installés dans la vie ».
L’ancienneté moyenne est de dix ans (quinze ans pour les permanents). Il s’agit à 89 % de locaux résidant dans le département où ils travaillent. Quant au salaire moyen brut, il oscille entre 2 000 € pour les saisonniers et 2 400 € pour les permanents, soit une rémunération brute moyenne de 2 295 €.
On apprend également que 83 % des saisonniers adoptent ce statut par choix. S’agissant des contrats, plus de 90 % de ceux signés l’hiver ont une durée supérieure à un mois. Ainsi, 90 % des emplois saisonniers y durent plus de trois mois, contre 47 % en été.
Soucis majeurs pointés du doigt : le transport et le logement. De fait, un salarié sur cinq rencontre des difficultés pour relier le village où il habite et la station où il travaille (40 % reçoivent toutefois une aide de leur employeur). Le logement, lui, pèse 28 % de leur revenu. Il ressort que 52 % en sont propriétaires (68 % des permanents et 46 % des saisonniers). Un salarié sur trois indique avoir toujours des difficultés pour se loger.
(*)Cette enquête porte sur un panel de 3 618 salariés, soit 20 % de l’effectif global.
Pour rappel : La France, plus grand domaine skiable d’Europe et n°2 mondial en termes de journées skieurs, compte 250 stations de ski alpin pour 200 entreprises de remontées mécaniques, qui emploient 18 300 salariés répartis en une vingtaine de métiers.
Patricia Rey

0 commentaires