Après la chirurgie et la chirurgie esthétique, l’établissement basé à Cluses est autorisé à reprendre ses activités de médecine.
La Clinique des grandes Alpes retrouve ses lits de médecine, avec un fonctionnement 24 h sur 24, 7 jours sur 7. «Nous allons pouvoir proposer une offre de soins complète et accueillir nos patients dans des conditions optimales », se réjouit Mokhtaria Boudadi, sa directrice. Basé à Cluses, l’établissement a traversé des périodes de fortes turbulences et changé à plusieurs reprises de propriétaires avant d’intégrer, en janvier 2015, le groupe lyonnais Noalys, gestionnaire de quatre autres établissements dans la région. Le soulagement est de courte durée puisque l’agence régionale de santé suspend, le 27 avril 2015, l’ensemble de ses autorisations ce qui conduit à un arrêt total de l’activité. La mobilisation du personnel, des élus locaux et de la population a, semble-t-il, permis de renouer le dialogue. Les autorisations pour la chirurgie ambulatoire ont été délivrées en novembre 2015, celles pour la chirurgie esthétique fin mars 2016, celles pour la médecine en novembre 2016.
Une équipe étoffée
La remise en route de la clinique passe par une réorganisation de l’offre de soins autour d’animations organisées de manière régulière dans ses murs. Les liens avec la communauté médicale de la vallée de l’Arve sont peu à peu renforcés tandis que les effectifs s’étoffent progressivement. Quinze salariés sont désormais en poste tandis que l’équipe médicale se développe avec l’arrivée d’un deuxième anesthésiste, en fonction depuis le 1er novembre.
Un nouveau bâtiment
Noalys a déjà réalisé quelques travaux de rafraichissement, en particulier dans les chambres, pour accueillir les patients dans de meilleures conditions. Mais il prévoit d’investir 8 millions d’euros dans un bâtiment moderne. Confié au cabinet d’architecture Chabanne, le programme de 4 500 m² réalisé au centre de Cluses comptera 55 lits (30 de médecine, 10 de chirurgie, 15 de chirurgie ambulatoire) qui devraient être opérationnels à l’hiver 2018-2019. D’autres disciplines (imagerie, dentaire, ophtalmologie, plateau de kinésithérapie avec balnéothérapie) viendront compléter le projet qui s’étendra au total sur 11 000 m² et représentera un coût global de 20 millions d’euros.
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