La CGPME et le Medef n’avaient pas mené d’action commune depuis les 35 heures. Mardi 8 octobre, à Lyon, ils ont fait front ensemble pour adresser un carton jaune au gouvernement. Derrière eux à l’amphithéâtre de la Cité Internationale, quelque 1800 dirigeants, dont une soixantaine venus du département de l’Ain, soutenaient l’initiative.
A l’origine de la fronde, le coût du travail et la fiscalité. Les patrons reconnaissent que le discours du président de la République leur est favorable. Ils regrettent qu’il soit systématiquement contredit par la loi. Il n’y aura pas d’augmentation des cotisations patronales sur les retraites, ni de taxe sur l’excédent brut d’exploitation. Deux chantiers ont été ouverts sur le coût du travail et la fiscalité. Un choc de simplification a été promis. Le mouvement entend «transformer ces bonnes intentions en mesures concrètes».
«Tout projet de loi doit être fait à l’aune de la création d’entreprise», estime le président du Medef, Pierre Gattaz. Et Jean-François Roubaud, président de la CGPME, d’approuver : «Nous ne demandons qu’une chose, la liberté de travailler.» Faute d’avancées, les deux organisations pourraient sortir le carton rouge. …
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