Une équipe internationale de chercheurs vient d’élucider l’origine des «Cobras pretas» (cobras noirs en portugais) de l’île de São Tomé, située dans le Golf de Guinée à 300 km des côtes du Gabon. Cette découverte plaide en faveur d’une protection durable et raisonnable de cette espèce de serpent, ceci en dépit de l’importante dangerosité de son venin.
Jusqu’à présent, les zoologues ont considéré que les cobras de l’île Chocolat faisaient partie de l’espèce largement répandue Naja (Boulengerina) melanoleuca (Squamata: Elapidae) qui vit principalement en Afrique occidentale et centrale.
Leur présence sur cette île éloignée des côtes était expliquée jusqu’à présent comme le résultat d’introductions humaines volontaires réalisées par les colons portugais qui auraient introduit ce prédateur sur l’ile dans le but de limiter la prolifération des rats. Or les recherches menées par l’équipe de scientifiques portugais, suisses et américains, l’analyse morphologique et génétique des individus de cette population insulaire conduisent à une interprétation très différente: le cobra des îles de São Tomé n’appartiennent pas à l’espèce continentale Naja (Boulengerina) melanoleuca mais à une espèce nouvelle et distincte que les scientifiques ont baptisé Naja (Boulengerina) peroescobari.
L’origine de ce serpent est donc naturelle et beaucoup plus ancienne.
Selon les chercheurs, les destructions systématiques des populations de ce serpent considéré jusqu’ici comme une espèce invasive, doivent cesser afin de garantir la survie durable de cette espèce endémique et naturelle, ceci en dépit dans sa réelle dangerosité.
Accès à l’article scientifique: https://biotaxa.org/Zootaxa/article/view/zootaxa.4324.1.7
Pour plus d’informations: www.museum-geneve.ch
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Photo MHN
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