Pour sa 17e édition, le festival multiplie les styles et investit de nouveaux espaces.
Le Printemps de Pérouges revient pour une 17e édition, du 15 avril au 6 juillet, avec 18 concerts et une programmation toujours aussi hétéroclite. Julien Clerc, Nolwenn Leroy, Emily Loizeau, Christophe, Roberto Alagna, l’Orchestre d’Auvergne, Maurane, Chimène Badi, Les Ogres de Barback… «Tous les styles, toutes les voix sont représentées. Il y en aura pour toutes les oreilles, toutes les sensibilités», vante la créatrice du festival, Marie Rigaud. De quoi séduire un public varié, amateur de classique, jazz, folk, blues, country, soul, gospel et autres musiques actuelles…
L’évènement préserve par ailleurs son caractère de festival parcours, «à géométrie variable, avec des lieux intimistes ou prestigieux, entre la cité de Pérouges et la Cité internationale de Lyon». S’il n’y aura pas de concert en milieu industriel, cette année, pour des raisons de logistique et de coûts, cette édition propose des visites prolongées du Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes où quatre soirées sont organisées, du boulodrome de Saint-Vulbas qui accueille deux rendez-vous et de la ferme de Rapan, une exploitation agricole transformée en lieu de concert éphémère pour trois soirs. «Ce site nous accueille depuis déjà quatre ou cinq ans. Il est très sollicité par le public car il offre une vraie proximité entre les spectateurs et la scène, note Marie Rigaud. Festival convivial, cousu main, Le Printemps de Pérouges touche vraiment son cœur de cible, avec ce genre de lieux.»
L’évènement investit d’ailleurs de nouveaux espaces, cette année, avec l’organisation de dîners musicaux, de l’opéra au Caro, à Lyon, le 25 mars et le 17 juin, du jazz à l’Elleixir (Rhône), le 10 juin, et un banquet médiéval au Château de Chazey-sur-Ain, les 7 et 8 juin.
Pour la créatrice, le Printemps de Pérouges fait montre d’une belle continuité et d’une belle pérennisation avec cette 17e édition. Une pérennité assise sur un modèle économique où mécénat et sponsoring ont su compenser le modèle institutionnel (20 % seulement du budget est en subventions). «Cela nécessite un important travail d’entretien de nos réseaux. Mais plus que des acteurs de la vie culturelle locale, nous sommes ainsi des entrepreneurs à part entière», estime Marie Rigaud, toujours soucieuse de marquer le lien entre son festival et le monde de l’entreprise.
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