Le 9 septembre à Talloires, le cluster a dressé un bilan de l’année 2020 et annoncé ses grands chantiers.
« La planète brûle, on doit faire quelque chose ensemble, et c’est maintenant », c’est par ces mots que Benjamin Thaller, directeur exécutif du cluster Outdoor Sports Valley (OSV), a débuté l’assemblée générale. Avec, comme attendu, des projets forts pour demain répondre aux enjeux environnementaux et accompagner les membres du cluster dans leur transition écologique. Et dans ce domaine, OSV, qui a réalisé son bilan carbone, entend être un accélérateur.
« Nous allons intensifier nos efforts en fournissant des outils et un guide spécifique à nos adhérents. L’innovation collaborative va nous y aider », détaille son président Patrick Giraudon, convaincu de l’urgence de s’engager dans un nouveau modèle. À la demande expresse aussi des détaillants et des consommateurs. Dans ce sens, une feuille de route sera présentée dans les prochains mois. Et ce n’est pas tout. La promotion des pratiques sportives et durables sera menée de front, via un programme « Outdoor circuits courts » en lien avec les territoires.
Une industrie outdoor résiliente
Côté chiffres, l’association compte désormais 504 adhérents, dont 268 marques et détaillants, 193 prestataires… et 27 réseaux et partenaires. Des chiffres en constante progression. Le total du bilan s’élève à 1,2 million d’euros avec un résultat net positif à l’équilibre. Pour 2021, OSV prévoit un budget qui devrait s’établir à 1,5 million et un résultat prévisionnel de 6 867 euros voire plus, sous réserve de la reprise des salons.
Après avoir évoqué les principales actions menées en 2020 sur fond de crise sanitaire, qui a fragilisé l’ensemble de la filière outdoor, Patrick Giraudon a rappelé que 42 entreprises ont fait l’objet d’un accompagnement spécifique « ce qui a nécessité de faire bouger les lignes (sous-entendu aussi celles du budget) et de faire preuve d’agilité. » Par ailleurs, une trentaine a bénéficié du fonds d’aide à l’investissement, abondé par la région Aura.
S’agissant du contexte actuel, l’état d’esprit est positif après un été plutôt favorable bien que teinté d’incertitudes en raison des retards dans les transports, de la hausse des prix des matières premières et de la pénurie de certains composants qui ne manquent pas d’inquiéter la profession, alors que les commandes repartent à la hausse.
Photo à la Une – crédit OSV/David Malacrida
Patricia Rey
0 commentaires