Si beaucoup estiment que les décisions annoncées par le Gouvernement après la présentation du rapport Gallois ne vont pas assez loin, celles-ci font globalement consensus et apparaissent comme bénéfiques, notamment pour l’industrie. Seule l’une d’elles est particulièrement décriée : le passage au 1er janvier 2014, du taux intermédiaire de la TVA de 7 à 10%. Pour la restauration, en particulier, c’est le coup de massue. Le secteur, qui avait obtenu de haute lutte le passage du taux ordinaire à 19,6 au taux réduit de 5,5% en 2009, s’apprête à vivre deux hausses coup sur coup, après une première augmentation de la TVA de 5,5 à 7%. Pour Jean-Pierre Vullin, président de l’UMIH de l’Ain, cette décision est néfaste à la fois pour l’emploi, l’apprentissage, l’investissement et la transmission d’entreprise.
Pour le bâtiment aussi, la pilule est amère. Certes, le Gouvernement promet des baisses de charges dans le cadre du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Mais à la Confédération des artisans et des petites entreprises du bâtiment, on se demande si ceci suffira à compenser cela. Dans un communiqué, la Fédération du bâtiment de Rhône-Alpes évoque la perte d’au moins 2000 emplois dans le secteur, en région. …
0 commentaires