Un classement des 50 villes françaises de plus de 2 000 habitants où il est le plus agréable de vivre vient de sacrer Annecy. Avec à la clé, 182 critères scrutés à la loupe.
Le classement publié ce dimanche par le JDD place Annecy en tête des 50 villes de plus de 2 000 habitants où il fait bon vivre dans l’Hexagone, selon le premier palmarès national de l’association du même nom. Dans le top 3, la préfecture de la Haute-Savoie arrive en tête avec 4,6 millions de points, devant Bayonne et La Rochelle. Pourquoi Annecy ? Le JDD pointe sa localisation géographique entre lac et montagne, son taux de chômage très bas et le fort pouvoir d’achat de ses habitants (dont 7 091 actifs travaillent en Suisse, où les salaires sont en moyenne 2,4 fois plus élevés qu’en France). Des atouts indéniables qui font d’Annecy une ville très prisée, notamment pour son art de vivre et sa proximité avec la Suisse, et où les prix de l’immobilier sont en constante augmentation. Tout comme la population, dans un département où la croissance démographique est la plus dynamique de France métropolitaine avec +10 000 habitants par an (+1,3 % entre 2012 et 2017).

34 841 communes et 182 critères scrutés à la loupe
« Il s’agit du classement le plus complet jamais réalisé jusqu’alors, prenant en compte les 34 841 communes de la métropole… Le résultat de deux années de travail », indique l’association Villes et Villages où il fait bon vivre. Pour les départager, 182 critères officiels fournis par l’Insee ou des organismes étatiques ont été analysés et arrêtés au 1er janvier 2019. Parmi ceux-ci, 151 concernent directement les communes et 31 les départements (en matière de sécurité). Huit catégories ont été définies, à savoir la qualité de vie, la sécurité, la santé, les transports, les commerces et services, l’éducation, les sports et loisirs et la solidarité. « Pour autant, aucun élément déclaratif de ressenti des habitants, et à titre individuel, n’a été pris en compte l’un pourra considérer mal vivre dans une ville bien classée, ou inversement. Nous avons privilégié des données qualitatives et objectives, seule façon de comparer », a précisé au JDD, Thierry Sausez, président de l’association. Lequel ajoute » Les politiques conjoncturelles des élus locaux ou les initiatives hyper localisées ne sont pas prises en considération. »
Par Patricia Rey


0 commentaires