Co-dirigeante avec son conjoint de l’Hôtel & Spa Les Trésoms à Annecy, Véronique Droux vient d’être nommée marraine du “réseau Femmes” du Medef 74. Très investie sur le territoire, elle promeut l’idée d’une économie paritaire qui se conjugue à tous les genres… Interview.Que signifie pour vous le titre de marraine du “réseau Femmes” du Medef 74 ?Pour moi, le mot marraine, renferme des notions de bienveillance et de sororité dont nous avons toutes besoin pour nous inscrire dans une parité assumée, à tous les niveaux de l’entreprise. Le réseau des femmes cheffes d’entreprises du Medef nourrit l’ambition de se développer partout où le Medef est implanté. Pour le moment, il en existe 30 sur les 119 territoires concernés.Un réseau féminin pour promouvoir la parité, n’est-ce pas contradictoire ?Pas vraiment. Dans les faits, nous souhaitons travailler cette parité avec les hommes. Toutefois, les femmes ont besoin de se questionner entre elles sur leur relation les unes aux autres et sur leur fonctionnement dans l’entreprise. Il ne s’agit pas de faire de la discrimination positive mais de s’interroger sur nos pratiques. Parfois, nous reproduisons à notre insu, des mécanismes qui relèvent encore d’un schéma patriarcal hérité depuis des siècles.Les femmes cheffes d’entreprises formulent-elles des attentes différentes ?Nous avons envoyé un questionnaire aux adhérentes du Medef, soit 142 femmes (70 pour le “réseau Femmes 74” créé en 2023), au début de l’été. Cela devrait nous permettre d’identifier leurs attentes vis-à-vis du réseau pour mieux les accompagner. Nous leur avons demandé, entre autres, de nous décrire une situation dans laquelle elles se sont senties en réussite et une autre, vécue comme un échec. Lorsqu’elles nous racontent des moments d’entreprise, nous parvenons à faire ressortir des besoins qui n’ont pas été exprimés comme tels.Comment le “réseau Femmes” du Medef entend agir en faveur de la parité ?Nous voulons mettre en lumière davantage de […]

Le transport routier affiche un nombre de défaillances historique au niveau national. L’Union des entreprises de transport et de logistique de France (TLF) donne un sérieux coup de klaxon. Cela ne roule plus du tout pour le transport routier. Au deuxième trimestre...

Le festival Livres en Marches ouvre ses portes le 28 septembre à Porte-de-Savoie – Les Marches. Un rendez-vous citoyen soutenu et financé en majorité par des entreprises. Entretien avec Dominique Favario, président de l’association organisatrice et lui-même...

Deux savoyards faisaient l’actualité ce jeudi 5 septembre : Fabrice Pannekoucke, maire de Moûtiers et conseiller régional, succède à Laurent Wauquiez, démissionnaire pour cause de cumul des mandats à la tête de la région AURA… et Michel Barnier, ancien président du...

G2C New Co réorganise les activités du Haut-savoyard Alsos, qu’il a repris le 10 juillet à la barre du tribunal. Peu de changement pour Roux, alors qu’Elan Gipen est absorbée.Depuis le 10 juillet, G2C New Co (Feytiat, Haute-Vienne) est aux commandes du groupe Alsos (Magland ; 74). Issu du rapprochement, en 2016, d’Elan Gipen et Entreprise André Roux, Alsos, dont le chiffre d’affaires s’élevait à 45 M€, était en redressement judiciaire depuis le 1er mars.La plus ancienne des entités, Entreprise André Roux, change de nom pour devenir Roux mais conserve une grande indépendance de fonctionnement. Thomas Charmasson, fondateur du groupe, en assure désormais la direction générale déléguée.La spécialiste des menuiseries, charpentes et structures bois à destination des logements individuels ou collectifs et des bâtiments tertiaires, bénéficie du dynamisme du marché haut-savoyard. « Elle évolue dans un microcosme où ses compétences et savoir-faire la préservent des difficultés du secteur, même si elle ne sera sans doute pas totalement épargnée. Un seul salarié a dû être licencié sur plus de 90 personnes », explique Bruno Faye, le directeur général de G2C.En revanche Elan Gipen, qui conçoit et fabrique des structures bois, est absorbée par Champeau, l’entreprise à l’origine de G2C New Co. Elan Gipen conserve ses capacités de production à Pithiviers et Aix-en-Provence mais son unité de Remoulins (Gard) est abandonnée, en raison de sa trop grande proximité avec celui de Gau (une autre filiale du groupe) à Tavel.Le plan de cession, validé cet été par le tribunal de commerce de Grenoble, prévoit le maintien de 170 des 220 salariés d’Alsos. Ce plan était le seul à proposer une reprise des activités de Roux et Elan Gipen, mais il n’inclut pas les chantiers des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 sur lesquels est intervenu Alsos.Un impayé essuyé sur le marché du village des athlètes, qui atteindrait plusieurs millions […]

Choisi par la commune pour construire et exploiter son futur casino, le groupe belge Golden Palace investira 30 millions d’euros à Thonon. Il table sur un produit brut de jeu de 24 millions d’euros par an.Le premier casino répondant, en Europe, au label PassivHaus devrait ouvrir ses portes au premier trimestre 2027 à proximité de la gare de Thonon-les-Bains. C’est l’ambition du groupe belge European Amusement (Golden Palace Casino) dont le programme a été retenu par la commune pour ses qualités « économiques, architecturales et environnementales ».Après deux tentatives qui n’ont pas abouti dans le passé, la Ville a lancé en janvier 2023 un appel à manifestation d’intérêt pour la réouverture d’un établissement de jeu renforçant son activité économique.Offre « complémentaire »Parmi les onze candidats qui se sont manifestés dans un premier temps, dix étaient présents dans les neuf dossiers déposés (deux ont fusionné leur offre). « Les principaux acteurs du secteur se sont positionnés, c’est dire l’intérêt suscité par notre projet. Complémentaire à celui d’Evian et plus urbain, notre casino s’adressera, en particulier, à nos 40 000 habitants mais aussi à la clientèle du Léman Express », sourit Christophe Arminjon, le maire de Thonon.Contrat de 20 ansLe contrat de délégation de service public liant la collectivité à Golden Palace Casino a été signé le 31 juillet, après le rejet des référés contractuels déposés par le Groupe Partouche et le casino d’Evian. D’une durée de 20 ans, il porte sur la conception, la réalisation, le financement et l’exploitation d’un complexe associant jeux, restauration, divertissements et animations.En plus de l’équipement qu’elle récupérera au terme du contrat, Thonon touchera 3 M€ de redevance pour l’occupation du délaissé ferroviaire qu’elle a acheté pour 1,8 M€ et sur lequel sera construit le casino. Elle recevra aussi 2,5 % du CA des activités de bar et restaurant, 15 % sur le produit brut des jeux abattu de 25 % et une contribution de 5 M€ pour […]