Le groupe spécialisé dans l’exploitation des domaines skiables boucle le premier trimestre 2020/2021 sur un chiffre d’affaires consolidé en chute de 81,3 % (-80,9 % à périmètre comparable) à 26,9 millions d’euros, contre 143,6 millions à la même période un an plus tôt, à cause de la Covid-19 qui l’a obligé à fermer parcs de loisirs et domaines skiables.
Dans le détail, les recettes des domaines skiables s’établissent, sur ces trois mois, à 1,8 million d’euros, au lieu de 60,1 millions un an plus tôt. L’activité a été tirée par principalement par les domaines skiables de Tignes et des 2 Alpes, ouverts pendant les vacances scolaires de la Toussaint avant de fermer le 29 octobre par décision du gouvernement.
S’agissant des parcs de loisirs, l’activité a aussi fortement souffert enregistrant un chiffre d’affaires de 24,7 millions d’euros, contre 80,5 millions en 2019/2020.
Et la situation ne va pas s’améliorer avec la prolongation de la fermeture des remontées mécaniques, annoncée par l’exécutif ce mercredi 20 janvier. L’impact direct de la non-ouverture des domaines skiables jusqu’à la fin des vacances de février pourraient représenter un manque à gagner de 290 millions d’euros. Il atteindrait environ 400 millions d’euros en cas de fermeture jusqu’à la fin de l’hiver. Soit respectivement environ 73 % et 99 % des chiffres d’affaires enregistrés lors de l’exercice 2018/2019, dernière année de référence précédant la crise sanitaire.
Néanmoins, le groupe présidé par Dominique Marcel, confirme « sa capacité à compenser par une réduction de ses charges d’exploitation le manque à gagner au niveau du chiffre d’affaires cumulé de ses deux activités principales – domaines skiables et parcs de loisirs – à hauteur de 25 à 30 % (hors dispositif d’indemnisation) ».
Pour rappel, la Compagnie des Alpes a pu renforcer sa trésorerie par la mise en place, fin décembre d’un PGE de 269 millions d’euros. Au total, à fin décembre 2020, il disposait d’une liquidité de 514 millions d’euros.
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