Consultation

par | 05 novembre 2010

Consulter son médecin sur internet. Cette possibilité a été reconnue par la loi hôpital, patients, santé, territoires et est désormais encadrée par un décret. Mais les médecins n’ont guère de souci à se faire. D’abord, le ministère de la Santé a promis que la chose ne se substituerait pas à la consultation traditionnelle. Ensuite, selon un sondage lancé par Le Progrès auprès des internautes de son site, 80 % refusent cette possibilité. Ils sont tout de même près de 4 000 à avoir répondu.
Franchement, j’avoue ne pas comprendre ce rejet. Deux heures d’attentes pour dix minutes d’une consultation au cours de laquelle on ne prend parfois même pas le temps de vous examiner, si je peux passer au travers, je suis prêt à essayer toutes les solutions. A part mon vieux médecin de famille, mais qui est loin et qui est proche de la retraite, je n’en connais pas un qui soit foutu de poser un diagnostic correct. Désormais, dès que la pathologie dépasse le stade de la grippette, vous êtes systématiquement renvoyé vers le spécialiste.

Si c’est pour traiter une grippe et prescrire du Doliprane, je n’ai pas besoin de généraliste, mon pharmacien fait très bien l’affaire. Être obligé de passer par eux pour renouveler une ordonnance pour un traitement au long cour que le patient connaît par cœur ou obtenir un rendez-vous avec un dermatologue pour faire enlever ce vilain grain de beauté 1- je n’en vois pas l’utilité 2- je ne comprends pas en quoi cela constitue une économie pour les comptes de la sécurité sociale. Je dirais même que cela fait d’eux les scribes parmi les plus chers du monde. Et en plus, ils ne sont même pas lisibles.

Cette fonctionnarisation de la profession me paraît particulièrement délétère et je doute de notre capacité à vieillir plus vieux dans ces conditions. Parler de la démographie en 2050, me semble pour le coup, relever des arts divinatoires. C’est pourtant ce qui vient de justifier le passage au forceps de la réforme des retraites.

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