Jumping et sponsoring: le grand saut

par | 10 juin 2010

Le Jumping fête ses vingt ans cette année. Ce célèbre concours équestre, s’il est très prisé du grand public, est cependant peu connu côté coulisses. Et pourtant, pas moins de 45 entreprises sont partenaires de cette manifestation. Pourquoi ? C’est ce que nous avons voulu savoir.
Soleil radieux (sauf dimanche après-midi, hélas), chevaux de tous poils soyeux, et… affaires. C’est le triptyque du jumping, côté entreprises. Car elles étaient nombreuses – plus d’une quarantaine – à être partenaires de la manifestation. Il faut dire que le concours est prestigieux : le Jumping de Bourg compte aujourd’hui quatre étoiles et offre une dotation de 200 000 euros. « Ce type de concours s’échelonne d’une à cinq étoiles, cette dernière catégorie étant la plus richement dotée », précise Alain Landais, président de Bourg sports équestres et président du Jumping depuis 1988. Les meilleurs cavaliers sont récompensés pour leurs efforts sous forme de prix. « Et à partir de deux à trois étoiles, la dotation est doublée. Ainsi il y a quatre ans, le Jumping de Bourg était un concours de type trois étoiles et sa dotation s’élevait à 90 000 euros », précise-t-il encore. Le concours avait vocation à évoluer, « et gagner une nouvelle étoile, nous permettait de faire venir une autre tranche de cavaliers », complète Alain Landais. Changement de structures de terrain, installation de boxs avec une allée centrale pour plus de confort pour les équidés, et nouvelle tribune d’une capacité d’accueil de 300 personnes ont été autant d’investissements qui ont permis cette évolution. L’association Bourg sports équestre et les collectivités ont ainsi mis le pied à l’étrier et hissé le Jumping dans la cour des grands. Les mises à niveau et les prix gonflent le budget global du jumping à plus de 500 000 euros.
« Et pour nous aider, nous comptons sur 45 entreprises partenaires, dont 30 sponsors qui nous soutiennent tout au long de l’année, précise Alain Landais. C’est ainsi que le club des sponsors est né il y a 25 ans de cela, autour, initialement, d’une quinzaine de personnes ».
En effet, « le Jumping est un évènement à part entière qui génère un trafic important et offre donc une bonne visibilité aux entreprises sponsors, ajoute Martine Robert, responsable du sponsoring. Si l’on quantifie le passage, on atteint 8 à 10 000 visiteurs sur les quatre jours du concours. Les entreprises peuvent inviter leurs clients sur les stands et nous délivrons, en fonction de la société, entre 50 et 100 invitations pour deux personnes, ce qui est une demande importante ! » Et du passage, il y en avait effectivement. « Avec les investissements réalisés, nous avons doublé la fréquentation du Jumping entre 2005 et 2010, et nous connaissons également une augmentation de demandes de sponsoring », confie Martine Robert.
« Le sponsoring autour d’un évènement sportif permet de créer des liens amicaux avec ses clients et prospects, mais également de se rencontrer entre entreprises, élargir son réseau de connaissances et soigner son relationnel, ajoute-t-elle. On reçoit ses clients comme ses amis, dans une ambiance décontractée. Et toujours avec cette notion de plaisir et de convivialité. On peut ainsi nouer d’autres relations professionnelles autour d’un verre, et réaliser des affaires ». C’est l’avis de David Mortier, gérant des Charpentes Mortier et nouvellement sponsor du Jumping. « Moi-même ancien cavalier, j’ai souhaité m’investir dans cet événement par amour du cheval et de la manifestation, révèle-t-il. Exposant depuis quatre ans, j’ai intégré le club des sponsors cette année. J’ai pu établir pendant ces quelques jours des contacts sérieux, et mon premier bilan est très positif. Le stand, plus le logo de mon entreprise sur les documents et le site du jumping ont certainement eu un impact ». Et ce n’est pas la seule entreprise à tirer son épingle du jeu, à l’image d’AGB imprimerie. Sponsor du Jumping depuis quelques années, celle-ci discute affaires autour d’une coupe. Et ça marche.
La plupart des sponsors se retrouvent, d’année en année. « L’entreprise Dalkia notamment, compte parmi nos plus anciens partenaires, ainsi que la Semcoda, Leclerc et les carrosseries Donguy, complète Martine Robert. Chaque sponsor à sa loge. Cette année, nous n’avons pu satisfaire toutes les demandes de sponsoring et d’exposants, faute de place ! » Un signe, parmi d’autres, du succès du Jumping.

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