Relevez le défi des acrobaties en hauteur, dans un cadre sécurisé.
Déjà gérant du parcours aventure du Bugey, à Hauteville, Pierre Coillard vient de racheter celui de la Bresse, à Saint-Etienne-du-Bois. «Ce sont deux parcs très différents. A Hauteville, nous avons des épicéas et des sapins dans un environnement très montagnard, à Saint-Etienne-du-Bois, un peuplement de chênes assez majestueux, décrit-il. Nous sommes très près de Bourg-en-Bresse et nous touchons davantage la population locale que les vacanciers, ainsi qu’un public important de centres de loisirs et de scolaires.»
Pour le jeune public, justement, le nouveau propriétaire a créé cette année, un parcours pour les tout petits. Conçu pour les 3-4 ans, il a pu accueillir une crèche et s’est ainsi montré adapté aux 2 ans. Le propriétaire est certain que peu de parcs sont équipés de la sorte et espère que les familles apprécieront.
Sinon, il existait déjà un parcours pour les enfants à partir de 5 ans, puis les traditionnels circuits jaune, vert, bleu, grand bleu, rouge et noir où l’on gagne à chaque fois en hauteur et en technicité. «Pour se faire plaisir, il faut qu’il y ait du défi, mais pas une trop grande difficulté, estime le gérant. Le public ne recherche pas l’exploit sportif.»
Aussi, le parcours aventure de Saint-Etienne-du-Bois compte de nombreuses tyroliennes, pour un total de 1 000 m. «C’est un atelier agréable, riche en sensations, que les gens aiment bien.»
Du frisson, oui, mais en sécurité. Ce lundi 15 juillet, pendant que les enfants des centres de loisirs courent d’un atelier à l’autre, équipés de leurs baudriers, mousquetons et poulies, un professionnel les teste lui aussi un par un. «Une norme européenne impose un contrôle annuel des installations et de l’état sanitaire des arbres. Pour nous, c’est vraiment une tranquillité d’esprit», commente Pierre Coillard.
L’homme voudrait renouveler le parc dans les prochaines années, profiter davantage de la hauteur des arbres et même installer des ateliers dans le houppier, au milieu du feuillage. «Le balancement est plus important, on a donc davantage de sensations. Et puis, on est au cœur de l’arbre comme être vivant, pas juste comme support.» De plus, le gérant voudrait amener le visiteur à s’intéresser à la variété des essences, mettre un aspect culturel au cœur du loisir. D’autant qu’un sculpteur sur bois s’est proposé de faire une exposition sur le site.
Enfin, Pierre Coillard planche sur un concept de plate-forme qui s’adapte à la croissance de l’arbre et supprime la nécessité de démonter les équipements. Un procédé qu’il compte breveter.
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