Le High Five Festival se veut plus « inspirant » : la preuve en 10 images

par | 15 octobre 2018

Organisé début octobre à Annecy, le High Five Festival marque le coup d’envoi de la saison de ski et réunit les plus grands riders de la planète. Mais pas que. Son créateur Gaylord Pedretti a imaginé une kyrielle d’événements.

Cette année, le « festival de Cannes du ski » se la jouait sur le refrain des Copains d’abord… Le thème choisi pour cette 9e édition, qui s’est déroulée du 5 au 7 octobre à Annecy et à l’Impérial palace, son QG. Un festival qui n’en finit pas de grandir et de s’ouvrir, avec au programme des festivités : des activités sportives outdoor à pratiquer dans quatre lieux de la ville encadrées par des champions reconnus, des films tournés pour la plupart entre amis, dont certains ont marqué les esprits, mais aussi des masterclass, des spectacles sur le ton de l’humour, des soirées très animées… et un parrain illustre et inspiré, l’écrivain Frédéric Beigbeder. Soit un budget total estimé par l’organisation (Like That) à 800 000 euros. Preuve s’il en fallait que le High Five Festival a un prix.

 

Le Before du High Five Festival, soirée d’ouverture lancée par son créateur, Gaylord Pedretti et animée par Guillaume Desmurs, en présence de 600 invités (idem l’an dernier). C’est LE moment où les acteurs économiques, institutionnels, marques et sportifs se rencontrent.©️David Malacrida

 

Quelque 19 activités outdoor – trois air bags dont un big big air bag Oakley (en photo), tyrolienne, slack line, pump track, yoga… – étaient organisées dans le parc de l’Impérial, le jardin du Pop Plage et aux Haras. Petits et grands de 3 à 77 ans ont testé. ©️David Malacrida

 

Le village des marques, au coeur des Haras, a réuni plus de 45 exposants – Salomon, Faction, Oakley, Julbo, Skiset, Dakine, Eider… mais aussi des stations de ski – et quelque 14 000 personnes venues voir les dernières tendances. ©️Like That

 

Le premier High Five University – un cas d’école – a eu du succès. Durant tout le week-end, 250 élèves ont participé aux masterclass sur le design, le journalisme, la photographie, le cinéma, la mode, le digital, la sécurité en montagne… animés par dix intervenants pointus, dont c’est le métier. Des cours et des travaux pratiques durant 2h-2h30 avec une trentaine de participants, pas plus, pour pouvoir échanger dans la convivialité. ©️Like That

 

Le cinéma a fait salle comble : 10 200 entrées enregistrées et 63 films à l’affiche. Certains ont reçu une véritable « public ovation » : « The future of yersterday », une vidéo tournée par et avec les plus grands riders européens, à commencer par Kevin Backsrom et Tor Lundstrom. Il fallait voir aussi « Frozen Mind », film de freeride et l’oeuvre du snowboarder français Victor De Le Rue (petit frère de Xavier et Polo) ; »The Kamikazu Project » où l’on voit le rider japonais Kazu Kokubo, légende du backcountry, et d’autres kamikazes du même style, en action. Les spots aussi sont magnifiques. Autres best-sellers : « Zabardast », film de ski freeride réalisé sur les glaciers du Pakistan par Picture, « Would you » du freestyler Jérémy Pancras qui revient sur sa blessure sur le big air du High Five l’an dernier (il s’était fracturé des vertèbres après être tombé sur la tête, Ndlr)… et bien sûr, incontournables, les webséries de Rancho et Bon Appétit. Avec, pour finir, des séances de dédicace pour les fans.©️Like That

 

Après le Club des 5 créé l’an dernier à l’initiative de l’agence Poprock, journée d’intelligence collective pour faire bouger les lignes et phosphorer sur les jeunes et la montagne, c’est autour de l’étude « Tout le monde dehors » d’être présentée sur le thème des 15-25 ans et l’outdoor (lire l’article paru sur l’étude, Eco n°41 du 12 octobre). Avec l’objectif affiché d’amener les jeunes à sortir, à pratiquer des sports outdoor… et à venir à la montagne. Plusieurs pistes ont émergé… reste à les concrétiser. Et il y a urgence quand on sait que plus d’un jeune sur deux n’est jamais allé au ski (ou alors quand il était petit) et que 12 % d’entre eux n’aiment tout simplement pas la montagne. ©️Patricia Rey

 

Imaginez… 22 % des jeunes interrogés, dans le cadre de l’étude Tout le monde dehors, sur leur vision du ski ont pour référence le film culte Les Bronzés font du ski, les autres, Belle et Sébastien mais aussi Heidi.©️Patricia Rey

 

Parce que Gaylord Pedretti est un homme qui a de l’humour, il a mis en place cette année – autre nouveauté – le High Five Comedy up avec trois humoristes à l’affiche : Maxime Gasteuil (ici en plein spectacle), Dédo et Kheiron. 800 personnes ont assisté à leurs shows.

 

Frédéric Beigbeder, écrivain illustre, est le parrain du High Five festival 2018. Une mise en lumière sous le prisme de la poésie.  Ici avec Gaylord Pedretti lors de la conférence « pressée » donnée à l’Impérial palace. Celui qui a écrit son premier roman (« Mémoires d’un jeune dérangé », un clin d’oeil à Simone de Beauvoir) à 24 ans et se dit « fervent défenseur de l’oisiveté et de la nonchalance » a eu plusieurs vies : éditeur chez Flammarion, animateur TV, réalisateur, critique littéraire au Figaro Magazine, rédacteur en chef du magazine Lui et aujourd’hui chroniqueur sur France Inter. Interrogé sur sa présence au High Five Festival, il a évoqué  » la curiosité et une passerelle entre intellos et sportifs », comparant aussi les riders « à des Sisyphe modernes, en référence à Camus (essai publié en 1942, Ndlr). Il faut imaginer des Sisyphe heureux… Ce n’est pas l’enfer que de vouloir se surpasser. À la manière des écrivains, ils laissent leurs traces éphémères ». Quant à Annecy, « c’est le plus beau paysage qui soit et aussi un lieu éminemment littéraire ». À la question, pourquoi avoir choisi Beigbeder comme premier parrain du festival, Gaylord lui a donné la réplique : « pour son livre « Une vie sans fin » (rires)… à l’image du High Five ». ©️Pierre Morel

 

Frédéric Beigbeder, DJ et fêtard reconnu (et il ne s’en cache pas), ici aux platines de la soirée Playboy organisée le samedi soir à l’Impérial Palace.©️Pierre Morel

Photo Une : ©️Pierre Morel

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