« La propension croissante des pouvoirs publics à s’exonérer du respect de la spécificité montagne alarme l’Association nationale des élus de la montagne », a fait savoir sa présidente Marie-Noëlle Battistel. Celle-ci pointe du doigt « l’accumulation de signes inquiétants », et ce moins d’un an après la publication de la loi Montagne II (le 28 décembre 2016, Ndlr). Avec en ligne de mire, l’absence d’attribution d’un siège aux représentants de la montagne au sein de la Conférence nationale des territoires (alors qu’elle représente plus du quart de sa superficie)… mais aussi la désignation de représentants exclusivement issus de la majorité de l’Assemblée nationale au sein des organes de la gouvernance montagne (et parfois sans aucun ancrage montagnard). Des faits avérés et « c’est d’autant plus paradoxal que plusieurs ministres et de nombreux parlementaires de la nouvelle majorité ont exprimé leur intérêt et leur attachement aux territoires de montagne » peut-on lire dans le communiqué de l’Anem. En raison de ces éléments, qui ne font que s’accumuler, le Comité directeur de l’association demande aux instances concernées de « donner droit de cité à la montagne, de s’ouvrir au dialogue et surtout de faire des propositions en faveur de la spécificité montagne ».
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