Le groupe industriel savoyard, spécialiste de la mobilité par câble, des systèmes d’enneigement et des infrastructures de loisirs à sensations, boucle le premier semestre 2021/2022 sur un chiffre d’affaires en forte progression de 41 % à 39,7 millions d’euros, contre 28,2 M€ sur la même période un an plus tôt… soit presque le niveau d’activité enregistré sur l’ensemble du dernier exercice (CA 2020-2021 de 41 M€), marqué par la crise sanitaire. Le pôle “Enneigement & remontées mécaniques” performe (+79 % à 30,7 M€), tandis que le pôle “Loisirs & sécurité” recule (-18 %) « mais devrait enregistrer un rebond au second trimestre sous l’effet des investissements des opérateurs en station durant l’hiver 2021/2022 », selon la direction.
Ces six premiers mois de l’exercice attestent la présence multi-continents de MND, qui réalise 70 % de son activité hors de France (19 % en Europe, 14 % en Amérique du Nord, 18 % en Asie).
Le groupe enregistre un Ebitda ajusté de 4,8 M€, au lieu de 0,2 million au premier semestre 2020/2021, et 2,6 millions sur l’ensemble du dernier exercice. Quant à la trésorerie disponible, elle s’améliore et s’élève à 5,8 M€ au 31 décembre 2021.
Pour financer sa forte croissance, MND fait savoir qu’il a contracté deux nouveaux emprunts au cours du premiers semestre pour un montant total de 8 M€, à savoir 3 M€ d’emprunt obligataire simple court terme (la totalité de la somme était remboursée au 31 janvier 2022) et 5 M€ d’emprunt obligataire simple à échéance fin 2022 auprès de Cheyne Capital. La direction précise également que le montant des aides publiques octroyées en 2020/2021, encore non perçues, s’élevaient à 2,1 M€.
À mi-exercice, le groupe (siège à Sainte-Hélène du Lac) maintient ses perspectives, dont celle de doubler le chiffre d’affaires à plus de 80 millions d’euros en 2021/2022, excepté si les problèmes actuels d’approvisionnement et de logistique venaient à s’intensifier.

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