Le groupe industriel annécien, dont le siège est à Metz-Tessy, affiche un chiffre d’affaires consolidé de 167,7 millions d’euros au premier semestre 2018, contre 170,9 millions un an plus tôt (en données IFRS 5). Soit une baisse de 1,8 % mais qui se traduit par une croissance de +3,5 % à taux de change et périmètre constants. La direction confirme la bonne tenue des ventes, notamment en Europe. Les pôles Luxe & Beauté et Chimie de Spécialités progressent, tandis que le département Santé & Industrie reste quasi stable. Sur cette période, la part à l’export est supérieure à 50 %.
« Ce premier semestre confirme notre volonté de dessiner un groupe plus homogène, plus fort. Dans l’esprit de notre feuille de route, la cession stratégique du pôle Agroalimentaire & Distribution (CGL Pack), la restructuration des activités américaines et le lancement d’une première ligne 4.0 sont autant d’intiatives majeures… Ce sont là les fondations premières de notre tout nouveau plan stratégique », a commenté François-Xavier Entremont, président directeur général du groupe PSB Industries, dans un communiqué financier publié le 26 juillet.
Quant à l’Ebitda, il atteint 11,5 % du chiffre d’affaires, soit 19,3 millions, « confirmant la résilience de la performance économique ». Le résultat net part du group s’élève, lui, à 62,3 millions d’euros, dont 56 millions liés à la vente de CGL Pack (54,4 M€ de plus-value).
La situation s’améliore de manière significative. A fin juin 2018, les capitaux propres part du groupe s’établissent à 194,3 millions d’euros.
Toujours selon la direction de PSB Industries, tous les indicateurs sont au vert pour permettre au groupe, doté d’une nouvelle capacité d’investissements, de finaliser sa transformation et accélérer son redéploiement.

François-Xavier Entremont, pdg de PSB Industries. Crédit : PSB
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