Les amateurs de goût auront été servis avec des couleurs et des senteurs enchanteresses. Lorsque vous essayez d’entrer à Ainterexpo pour vous rendre au salon de la gastronomie, vous vous rendez rapidement compte qu’il a du succès. Dès les premières barrières, c’est la queue. À l’entrée du bâtiment, c’est un flot continu de personnes qui entrent et sortent, et vous êtes repoussé comme une balle de ping-pong dans une fontaine. Enfin, vous parvenez à pénétrer les lieux. Et quels que soient les halls que vous visiterez, vous serez poursuivi et entouré par des senteurs les plus exquises les unes que les autres, comme autant d’appels à la gourmandise.
Les yeux sont aussi à la fête avec des stands qui rivalisent de couleurs et de créativité. « Des efforts importants ont été faits par les exposants sur leurs stands », note d’ailleurs Robert Gallet, président du comité d’organisation et patron de la Cave du Grumeur à Bourg. De fait, c’est une véritable exposition de produits qui attend le visiteur. Conquis, la plupart du temps, et repartant avec de multiples sacs. « Le salon fonctionne bien, confirme Robert Gallet. Dès la première journée, on a pu remarquer une fréquentation importante, avec des gens qui sont venus faire leurs courses. » Au salon, on ne pense pas à la crise, « on pense surtout à passer un bon moment, une heure ou deux de plaisir dans un esprit convivial », poursuit-il. Et cette foule qui se presse, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les exposants – venus en nombre de toute la France – mais aussi pour le comité d’organisation qui voit récompensés les efforts et le travail accompli. Un salon qui est aussi perçu comme « un véritable outil pour l’entreprise qui expose, détaille Robert Gallet. Pour la maison qui en a l’habitude, avec une clientèle établie et fidèle, c’est le moment de la retrouver dans d’autres circonstances, dans une ambiance chaleureuse. Pour les 25% de nouvelles sociétés accueillies cette année, c’est un bon moyen de se faire connaître et de fidéliser sa clientèle, à son tour ».
Il faut dire que tout était prévu pour séduire le visiteur. Moult petites attentions qui ont fait toute la différence. Robert Gallet souligne qu’Alimentec a élaboré un espace des senteurs, « qui permet de reconnaître des arômes présents dans le vin. C’est assez exceptionnel d’avoir mis ça en place. De plus, le centre du sucre a présenté sa filière via des vidéos, et un chef pâtissier présent sur place a confectionné des recettes. Le noyau central était pour sa part tourné vers l’oenotourisme, avec des mariages entre les vins et les plats, des dégustations ». Des dégustations qui ont attiré des curieux « qui dépassaient les limites du département, avec des visiteurs du Jura, de Lyon, de Genève… ». Ce salon a en tout cas été une belle occasion de faire découvrir notre région, nos vins et nos traditions culinaires, qui font la réputation de l’Ain, pays des gastronomes.
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