Nous ne sommes pas une espèce à part, nous, les femmes. Un matin de la semaine, mon ouie a été attirée par un larmoyant plaidoyer sur les ondes de France Info. Un collectif de femmes martelait l’idée selon laquelle l’égalité hommes/femmes dans la société était encore un rêve inaccessible et, a fortiori, dans l’entreprise. Elles réclamaient un ministère du droit des femmes pour se défendre. Revendiquaient le droit d’allaiter au travail (à quand un droit au biberon pour les hommes dans l’entreprise ?) L’égalité des rémunérations.
Ces revendications pleurnichardes m’énervent. Arrêtons de nous victimiser ! Ce n’est pas ainsi que les femmes combattantes des années 70 ont obtenu que leurs droits soient – partiellement – reconnus. Pourtant, il leur en fallait du courage à une époque où certains hommes expliquaient que jamais, au grand jamais ils ne tolèreraient d’être dirigés par une femme. Et que des patrons affirmaient calmement combien il était odieux qu’une femme ose vouloir travailler. On en a parcouru du chemin depuis ce temps-là ?
Finalement, pas tant que ça. L’égalité salariale n’est toujours pas acquise dans toutes les entreprises. Le combat pour l’égalité des sexes est encore loin d’être gagné.
Pour ma part, dans une entreprise, lorsque j’ai affaire à quelqu’un, je vois une personne compétente, ou pas. Et je me moque de savoir si c’est un représentant de la gent féminine ou masculine. Malheureusement, combien de fois ai-je entendu en interviewant des femmes, cette phrase typique « j’ai dû travailler deux fois plus qu’un homme pour prouver mes compétences et en arriver là ». Mais pourquoi devrions-nous travailler plus pour montrer que ce poste… nous le valons bien ? L’égalité entre hommes et femmes commence peut être ici. Il faut de nouveau le dire et le répéter, la compétence n’a pas de sexe.
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