La première pépinière de Grand Annecy a fêté ses 20 ans avec l’annonce d’investissements.
Cent quatre-vingt-neuf entreprises sont passées par la pépinière d’entreprises Galiléo depuis la création de cette dernière, en 2002. « 95 d’entre elles sont encore en activité, dont 82 sur le territoire de Grand Annecy », se félicitait la semaine dernière Frédérique Lardet, présidente de Grand Annecy, à l’occasion des vingt ans de la structure.
Cela fait vingt ans en effet que les petites graines d’entreprises poussent ici, au cœur du parc Altaïs, et y trouvent de quoi assurer leur croissance. Des bureaux tout d’abord, des ateliers, des salles… mais aussi un accompagnement utile et un environnement stimulant aux côtés d’autres sociétés. « Dans les pépinières, complétait Ségolène Guichard, vice-présidente économie, on évite la solitude du créateur. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons ressenti le besoin de thématiser ces différents lieux. »
Les cinq pépinières de Grand Annecy sont en effet chacune dédiées à un secteur particulier : Galiléo aux entreprises proposant des innovations technologiques et industrielles ; Annecy Base camp à celles de l’outdoor (Les Glaisins) ; Alb’espaces à celles relevant de l’artisanat (Alby-sur-Chéran) ; Les Papeteries Image factory à celles de l’image et du numérique (Cran-Gevrier) ; Quai 225 est quant à elle dédiée à l’éco-environnement (Saint-Jorioz).
Cet anniversaire était également l’occasion d’annoncer des investissements pour Galiléo, dont le développement de la fibre optique d’ici la fin de l’année (125 000 euros) et la construction d’une galerie en sous-sol pour relier les deux bâtiments (435 000 euros). Son « nouveau positionnement » en maison de l’entreprenariat débute par ailleurs avec la signature de nouvelles conventions de partenariat avec la Chambre de métiers et de l’artisanat de Haute-Savoie, Digital League, France Active, l’Adie, l’ADTP, Innovales et Réseau entreprendre.
Entourés et accompagnés, les créateurs se trouvent toutefois confrontés à la problématique des locaux lorsqu’ils se développent. « Il nous faut réfléchir à compléter ces parcours avec davantage d’hôtels d’entreprises et en trouvant des solutions pour densifier les parcs existants », analyse Ségolèle Guichard. Premier outil pour y parvenir : le droit de préemption. « Quand une entreprise revend son bien à un promoteur par exemple, Grand Annecy préempte pour réinstaller des industries dans ces locaux. »
Le deuxième outil de l’agglomération est incarné par les baux à construction. « On ne vend plus les terrains, explique-t-elle, on les loue pour de longues durées. » Echaudé par la tertiarisation des Glaisins notamment, où des écoles et des cabinets paramédicaux se sont, entre autres, installés, Grand Annecy veut « reprendre la main » sur le devenir des bâtiments hébergés dans ses zones d’activité.
Une structure en constante évolution
En 2002, Galiléo comptait 6 bureaux de 25 m2, 4 de 50 m2, 2 ateliers de 150 m2 et des espaces communs. En 2004, 2 bureaux de 50 m2 deviennent 4 bureaux de 25 m2. En 2008, la demande en petits bureaux tertiaires justifie la construction d’un deuxième bâtiment (+ 20 bureaux).
Aujourd’hui, la pépinière dispose d’un espace de 1 800 m2, de 5 ateliers, de 35 bureaux et d’un espace de coworking. Elle héberge 16 entreprises (environ 70 personnes) pour une durée moyenne de 23 mois.
0 commentaires