Selon Climactis, réaliser un bilan carbone, s’est avoir une attitude responsable, compenser ses émissions de CO2, c’est faire preuve de solidarité. Mais que se cache-t-il derrière un crédit carbone ?
Seul bureau d’étude de l’Ain à être certifié par l’Ademe pour réaliser un bilan carbone, il propose en parallèle la compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) par l’achat de crédit carbone. « Cette démarche s’inscrit dans la continuité de l’engagement de l’entreprise, introduit Caroline Billot, co-gérante de Climactics. Il faut rappeler que ce sont les pays du Nord qui ont émis et émettent encore le plus de GES et que ce sont les pays du Sud les victimes. Climactis n’intervient que sur des projets en Afrique. C’est la connaissance du terrain qui nous pousse à agir là-bas. Nous identifions les projets susceptibles de durer, mais nous n’intervenons pas sur des projets de lutte contre la déforestation et la création d’agro- carburants. Ensuite, nous nous associons à des partenaires locaux, des ONG, ou des entreprises, à des personnes qui ont les reins solides. » Actuellement Climactis est sur trois projets élaborés, l’achat de cuiseurs à bois économes au Bénin et au Sénégal, et la distribution de lampes d’économie d’énergie au Togo. Les entreprises ont le choix de compenser l’ensemble de leurs émissions, ou seulement une partie, par exemple, uniquement les trajets des commerciaux. Pour Climactics une tonne de CO2 émise correspond à un crédit carbone. « Un cuiseur correspond à 4,7 tonnes de CO2 évitées, explique Caroline Billot. Compenser 200 tonnes, c’est offrir un cuiseur à 42 familles. » Sur le plan éthique, cette démarche est tout à fait honorable, mais qui atteste la concrétisation de ces actions ? « L’ensemble de nos projets sont labellisés par des organismes reconnus. Les cuiseurs sont en cours d’enregistrement auprès de la fondation Gold standard, qui le label qui assure le maximum de garanties au client. »
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