Airnodes SAS vient tout récemment d’être finalisée avec comme activité la conception et le développement d’objets connectés sur mesure. C’est autour de deux axes que la jeune société amorce son essor. «Nous sommes à la fois un bureau d’études pour proposer à d’autres entreprises de mettre au point leurs objets connectés sur mesure et nous assurons, par ailleurs le développement de produits dont nous avons identifié les besoins sur un marché» explique Quentin Nigi, l’un des cinq associés fondateurs, au côté de Kevin Bléniat, Adrien Faure, Antony Plantin et Mathieu Ferrières. Airnodes crée un prototype, recueille les réactions de clients ciblés, assure la co-création du produit et le co-développement des fonctionnalités.
Depuis septembre 2015, la société est hébergée à la pépinière Galileo à Chavanod, après six mois de phase ante création au cours de laquelle elle a pu penser son offre telle qu’elle est aujourd’hui. Une première application est en effet un miroir connecté proposé notamment aux hôteliers ou aux restaurateurs, aux maisons de retraite mais aussi aux organisateurs de salons. L’idée est d’utiliser le miroir comme support d’informations en temps réel. Airnodes assure, via une plateforme, le paramétrage du miroir dans, par exemple, chaque chambre d’hôtel, avec l’envoi d’un message à distance. L’utilisateur final, synchronisera, lui, son smartphone avec le miroir.
Pour assurer son développement, Airnodes a bénéficié de l’aide d’ Initiative Grand Annecy qui lui a octroyé un prêt d’honneur de 24 000 €, lequel a joué le rôle d’effet de levier pour obtenir un prêt de 40 000 € auprès du Crédit Agricole des Savoie. «Nous préparons un dossier auprès de la Bourse French Tech de Bpifrance pour obtenir des subventions sur des prestations identifiées » poursuit Quentin Nigi. En attendant, la jeune entreprise a suscité l’intérêt des professionnels récemment réunis au SIDO (Salon de l’internet des objets) à Lyon, qui ont pu tester l’usage du miroir connecté. Pour la suite, Airnodes a déjà dans son escarcelle trois contrats de développement pour son activité bureau d’études et quatre contrats qualifiés pour la commercialisation de solutions sur mesure utilisatrices du miroir. Elle vise ainsi un chiffre d’affaires de 70 000 € pour son premier exercice.
F.Lafuma
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