Lancée à Annecy, la marque Arilus mise sur de belles montres fabriquées en Pays de Savoie. Elle expose ses premières pièces dans quelques points de vente et lance une souscription auprès de ses futurs clients.
À 47 ans, Christophe Quillon a décidé d’explorer de nouveaux horizons. « J’ai découvert l’univers des montres en travaillant chez Raymond Weil, un indépendant basé à Genève. La création d’Arilus me donne la possibilité de créer un produit de A à Z, en maîtrisant toute la phase de création et de commercialisation », explique le quadragénaire qui détient une forte expérience dans le domaine de la recherche et développement ainsi que dans la conduite de projet. Sa société, née en juin 2021 à Annecy, a l’ambition de transmettre l’histoire et les traditions du Val d’Arly via une approche technique et contemporaine. Cadrans en bois ou ardoise, bracelets en laine ou en peau, carrures en acier ou titane… Issus des ressources naturelles et industrielles locales, la totalité des composants extérieurs proviennent de partenaires comme Ugitech, la Menuiserie du Pratz, la Feuille d’Or ou l’ardoisière des 7 Pieds.
Christophe Quillon a autofinancé le démarrage de l’activité et la fabrication de ses dix premières montres. Celles-ci sont exposées dans différents lieux comme l’Espace 55 à Poisy, la boutique Arpin à Chamonix, la galerie Art’n’Chéry aux Gets.
Précommande
Un système de précommande est en place pour la commercialisation des cinquante montres suivantes. Établi avec l’aide d’un juriste, il prévoit une remise sur le prix de vente (2 450 euros au lieu de 2 950) moyennant un acompte de 1 000 euros à la commande et le solde versé à la livraison. La souscription devrait être bouclée fin octobre, avec un report possible jusqu’à fin décembre, pour une livraison en mars ou mai 2022. « Si le succès n’est pas au rendez-vous, les souscripteurs seront intégralement remboursés. La souscription fait office pour nous d’étude de marché et va nous permettre de valider l’intérêt de la clientèle », précise Christophe Quillon. Le créateur, qui a déjà conçu un modèle femme et un modèle sport qui sortiront en années 2 et 3, table sur un volume d’environ 400 montres à cinq ans. Son ambition est de rester sur un produit rare et authentique, à mi-chemin entre artisanat et industrie.
Crédit photo : Anastasia Biletic de Etic&co.
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