« Le plan de relance ça marche ! » s’est exclamé Patrick Devedjian à la fin de la visite de l’entreprise Renault Truck à Bourg-en-Bresse. Le ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance s’est enfin rendu sur le terrain – après deux annulations — pour constater l’effort fait par l’entreprise pour maintenir l’emploi « grâce » au plan de relance initié par l’Etat. En effet, ce dernier a fait bénéficier l’entreprise d’une anticipation de commandes de 105 camions propres en 2009 pour un montant de 15 millions d’euros. Patrick Devedjian sûrement trop habitué aux ambiances feutrées de la capitale a manqué d’un peu de culture terrain. Alors que le président de Renault Trucks, Stéfano Chmielewski, et son directeur, Christian Lalo, se sont démenés pour animer une visite express, mais très informative sur la ligne d’assemblage, le ministre n’en a pas retenu grand chose. En effet, à la fin de la visite, après avoir déposé symboliquement le signe Plan de relance sur le premier camion propre Kerax qui sera livré à la direction départementale de l’équipement de Saône-et-Loire, il a réussi à dire une grosse sottise devant une assemblée de journalistes. « Le secteur du camion est le plus touché dans l’automobile, c’est pourquoi l’Etat a choisi d’aider en priorité les professionnels de ce secteur. Au début de la crise, vous étiez descendu à 20 camions par jour. En temps normal, vous réalisez 120 camions par jour et actuellement vous êtes à 68 camions par mois. Avec la commande de 105 camions neufs, l’Etat vous offre un mois et demi de travail ! » « Non, un jour et demi de travail », reprend discrètement le président de Renault Truck. C’est dit et enregistré, le ministre de la relance devrait plus souvent fouler le terrain. Toujours dans le cadre du plan de relance, Patrick Devedjian a également rappelé que l’entreprise a bénéficié – depuis mai — d’un prêt du gouvernement de 250 millions d’euros lui permettant de soutenir la recherche et le développement des véhicules propres. Avant de conclure, il n’a pas omis de rappeler que grâce à l’Etat, Renault Trucks avait pu profiter du dispositif chômage partiel pour préserver l’emploi et des salaires dignes avec une légère réduction de 5 à 10 %.
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