Créée en 2004, la PME savoyarde représentera la Savoie avec un de ses climatiseurs pour caves à vin, lors de la Grande Exposition du “fabriqué en France”, au palais de l’Élysée.
Alexia Bontron
Un bon vin se conserve d’abord par la maîtrise de sa température. « Idéalement, une cave à vin doit se maintenir à 12 degrés et 65 % d’humidité », explique Éric Jacquot, fondateur et dirigeant de Friax Industrie. La PME basée dans la zone industrielle de Voglans (Savoie) conçoit, fabrique et assemble des climatiseurs pour cave à vins. Le principe ? « Une machine destinée à transformer une simple pièce en cave à vin où l’ambiance, la température et l’hygrométrie sont contrôlées. Nos systèmes servent à envoyer la bonne température : soit du froid, soit du chaud », développe le dirigeant.
Positionnée sur un marché de niche, l’entreprise aux treize salariés a développé sept gammes de produits destinés aux amateurs et aux professionnels de la restauration. Elle propose trois solutions : « des produits avec une technologie de boucle glacée, des produits type monobloc prêts à fonctionner, et des appareils avec une liaison frigorifique, qui nécessitent l’intervention d’un installateur pouvant manipuler des fluides », énumère Simon Jacquot, en charge de la communication et du marketing. La PME savoyarde fabrique en moyenne un millier de climatiseurs par an, avec un pic d’activité d’avril à octobre, et a réalisé un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros en 2020.
Fabrication 3D
Depuis deux ans, l’entreprise s’est dotée d’un “fablab” d’imprimantes 3D. « Cela nous permet de concevoir nos prototypes, pièces et même outils qui vont servir au montage des climatiseurs », commente le chef d’entreprise. L’investissement – 120 000 euros pour une douzaine de machines – permet « de se dispenser de la fabrication de moules pour chaque pièce, ce qui reviendrait trop cher avec leur nombre », précise Éric Jacquot. Friax Industrie a pu également bénéficier du plan France Relance, pour équiper l’atelier d’un “cobot” « qui fera les navettes entre les lignes de production et l’expédition afin d’augmenter notre capacité », dévoile le dirigeant, pour qui l’investissement représente un montant de 70 000 euros aidé à hauteur de 20 % par l’État.
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