La data doit circuler de manière fluide… Tel est le credo d’Optimistik basée au centre de Chambéry.
Comptant désormais vingt salariés et venant de franchir le million de CA en 2020, la société accompagne les industries de procédés (biotech, pharma, agroalimentaire, énergie, métallurgie…) dans l’industrie 4.0 en traitant et analysant les données de production recueillies. Elle collabore par exemple avec Ugitech, mais aussi de plus en plus d’acteurs internationaux en Espagne, Italie, Chine… et a décidé de changer les règles du jeu.
« Les solutions propriétaires du marché de collectes de data industrielles rendent prisonnier le client. Ce n’est certainement pas notre but. Nous proposons donc maintenant OIBus qui s’installe chez lui, avec un code ouvert. C’est une brique de base que certains – et parfois même d’autres éditeurs – vont adapter, améliorer. Toute notre valeur ajoutée se trouve en fait dans l’application qui suit », explique Mathieu Cura, président fondateur.
But de cette manœuvre, courante dans l’univers numérique ? Développer une approche communautaire et assurer une agilité très en vogue dans l’industrie du futur. Une stratégie qui pourrait assurer de beaux jours à cet optimisateur de production qui compte aussi quelques start-ups industrielles parmi ses clients.
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