Fidéliser ses équipes, stratégie low cost, gestion de trésorerie… Invités du grand Débat, sept entrepreneurs partagent leur stratégie et démontrent qu’il existe des opportunités pour déjouer la crise.
« En temps de crise l’entreprise change et doit s’adapter pour éviter le pire, introduit Bernard Fontanel, président du Medef Rhône. La richesse d’une entreprise se trouve souvent dans la masse salariale. Il est essentiel de faire un inventaire des talents de l’entreprise, puis en fonction des compétences de chacun, répartir en interne des petites tâches qui avaient tendance à être sous traitées. Cela permet de faire des économies et de conserver les salariés. » Les salariés restent justement la principale préoccupation des chefs d’entreprises. Marie Christine Lombard, PDG de TNT France explique sa démarche pour éviter des licenciements. « Nous avions en quelques sortes anticiper la crise, après la hausse fulgurante du pétrole l’été dernier. Avec un baril à 140$, il n’était plus possible de maintenir le même rythme de croisière. Nous avons choisi de fermer 10 aéroports sur 70 et nous sommes débarrassé de nos avions. Nous avons perdu 25 % de vol, c’est énorme, mais en parallèle nous avions la volonté de travailler avec l’ensemble du groupe de façon à ne pas perdre d’argent. J’ai également refusé d’écouter les analystes financiers qui souhaitaient que je me sépare de quelques employés. Aujourd’hui, tout va mieux, nous venons de racheter trois entreprises dans l’express en Amérique du Sud. » Alors que le monde de la gastronomie est légèrement boudé par les cols blancs à cause de la crise, Nicolas le Bec, lui, ne manque pas d’idées originales pour rebondir. Il y a plusieurs mois, il a lancé l’espace Le Bec à l’aéroport de St Exupéry et en septembre il va inaugurer « l’Espace Le Bec » sa mini-halle à Confluent.
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