Les adeptes de la décroissance seraient-ils en train de l’emporter ? En tout cas, les Français sont de plus en plus nombreux à revoir leurs modes de consommation, que ce soit par l’adoption des principes du développement durable, ou plus simplement par souci d’économie.
Une récente étude de la Sofrès l’a d’ailleurs confirmé : 43% des Français déclarent ne pas avoir envie de dépenser pour le plaisir. Finis les samedis après-midi shopping et les images à la « Pretty woman », où les bras chargés de sacs, on regagnait son domicile le sourire aux lèvres, regonflé par cette séance de folie dépensière qui donnait tout son sens à notre existence.
Aujourd’hui, la surconsommation a vécu et l’optimisme ne se mesure plus à l’envie d’acheter. Il est vrai que la crise a encore amplifié ces changements d’habitudes, principalement nés d’une meilleure prise en compte de l’environnement. Au final, alors que 35% des sondés affirment avoir les moyens de consommer, la majorité d’entre eux ne se rue plus pour autant sur les nouvelles chaussures à la mode, le dernier gadget hi-fi et la voiture tape-à-l’œil.
Le temps est désormais à la consommation raisonnée, faisant exploser de nouveaux phénomènes encore impensables il y quelques années. Les hypermarchés cèdent du terrain au profit des amap (association pour le maintien d’une agriculture paysanne), les vêtements d’occasion sont devenus tendance, le troc s’inscrit comme un véritable phénomène de société et la voiture électrique est devenu le symbole du rêve inaccessible.
Est-ce pour autant la fin de l’ère industrialisée ou simplement la nécessité de réadapter l’offre aux attentes nouvelles d’une clientèle avide de « consommer mieux » plutôt que « consommer plus ».
Certaines sociétés, parmi les plus prospères du moment à l’instar d’Ebay, ont bien compris comment faire de ces changements de comportement un nouveau moteur de croissance. Tout n’est qu’éternel recommencement…
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Avec Régénéterre, Gonthier Espaces Verts et Terre à Terre allient leurs compétences pour donner de la fertilité aux terres de chantiers. Parce qu’elle se fait rare, la terre végétale coûte de plus en plus cher. Faute de capacité, le prix du traitement des terres...
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