Prime à la casse : Une fausse bonne idée

par | 15 janvier 2010

La prime à la casse, les bonus écologiques sur les petites voitures et les promotions des constructeurs auront fait de 2009 une année record, la meilleure depuis 19 ans avec 2 268 671 véhicules vendus. Mais si ces chiffres enthousiasment Christian Estrosi, ministre de l’Industrie, il convient de les relativiser. « Il faut différencier le marché en volume du marché en valeur, rappelle-t-on au Conseil national des professionnels de l’automobile (CNPA). On a vendu beaucoup de véhicules à petit prix sur lesquels les concessionnaires ont fait peu, voire pas de marge. » Et Pierre Le Guyader, concessionnaire Fiat-Lancia à Viriat, de confirmer : « Cette politique a coûté très cher aux usines, comme aux distributeurs. On a fait du chiffre, mais les résultats d’exploitation sont proches de zéro, voire négatifs. » De plus, ces petits véhicules, souvent produits à l’étranger, nécessitent peu d’entretien. L’impact de ces mesures sur l’économie française n’est donc pas évident. « De plus, ce système a coûté cher à l’Etat. Et il faudra bien que le contribuable rembourse à un moment ou l’autre », rappelle le concessionnaire. Le coût de cette mesure était en effet estimé au mois de juillet, à 390 millions d’euros par la ministre de l’Economie, Christine Lagarde.

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