Engagé dans la volonté de défendre la biodiversité, Adelac s’investit dans le parrainage d’abeilles. Venez découvrir de l’intérieur et le temps d’une lecture la vie incroyable des butineuses. Bonne découverte aux curieux de la Nature.
En quête de nectar

Dès que la météo le permet, l’objectif de la colonie répond à un seul impératif : emmagasiner des provisions, c’est-à- dire du miel et du pollen. Pour fabriquer ce miel, une armée d’abeilles part donc en quête de nectar de fleurs, qui en est l’ingrédient principal. Toutes les abeilles ne sont cependant pas élues pour accomplir cette noble tâche. Ce sont uniquement les butineuses (les individus les plus âgés de la ruche), qui assurent cette mission.
Le choix des végétaux à butiner ne s’opère pas non plus par hasard. Le parfum, la couleur et le goût des fleurs influencent le choix de ces insectes pollinisateurs qui se servent de leurs antennes pour sentir les effluves des fleurs. Si la fleur leur convient, elles plongent leur langue au cœur de celle-ci et aspirent le liquide sucré qui s’y cache : le nectar.
Ce dernier est ensuite stocké dans leur jabot où il commence sa transformation. Par la même occasion, les grains de pollen, qui tombent sur les insectes lorsqu’ils puisent le nectar, sont méticuleusement peignés et stockés sous la forme de petites pelotes accrochées aux pattes arrière. Ainsi chargées de nectar et de pollen, les butineuses rentrent à la ruche pour se délester avant de repartir au travail sans tarder !
« On savait déjà que le roi avait adopté des reines. Charles III, tête couronnée du Royaume-Uni, est en effet apiculteur à ses heures perdues. Plus surprenant, l’ex-footballeur David Beckham s’y se- rait mis aussi dans l’Oxfordshire. Les deux personnages ont récemment fait l’échange d’un pot de miel. »
Symbolique et sacré, le miel
Selon la Bible, la terre promise est un pays où coulent en abondance le lait et le miel. Le Coran attribue au miel la médecine du corps, tandis que la religion est la médecine de l’âme. Et puis les Grecs offraient le miel à leurs divinités et le nectar était la boisson des dieux de l’Olympe. Décidément, le miel n’est pas un produit comme les autres. Il est avec le lait, le seul aliment produit par des animaux pour assurer la survie de leur descendance.
C’est sans doute cela qui explique la dimension symbolique et même sacrée du miel dans toutes les grandes religions. Et pas seulement dans les religions qui nous sont proches. Les mayas, les Égyptiens, les hindous, les bouddhistes ont également fait du miel un symbole religieux de première importance. Il est présent dans de nombreux rituels. Dès la naissance, les traditions hindouistes préconisent d’en donner aux nouveaux nés.
Chez les premiers chrétiens, enduire un bébé de miel était réputé éloigner le diable. Il fait également partie des rituels du mariage : dans de nombreuses traditions, en Egypte, en Afrique, en Hongrie, on en donne aux jeunes mariés. Il est vrai que le miel est réputé aphrodisiaque !
Enfin, comme il a la particularité de ne pas s’altérer dans le temps, le miel symbolise l’immortalité. Il se trouve associé à de nombreux rites funéraires. Celui-ci était largement utilisé pour embaumer les corps, et constituait avec la cire et la propolis, un des secrets de la conservation des momies. Encore aujourd’hui, le miel constitue un symbole universel dans toutes les cultures et dans tous les pays du monde.

Piégeage des reines de frelons asiatiques
Le frelon asiatique est désormais présent partout en France et occasionne des dégâts considérables sur les ruchers. Ce redoutable prédateur d’abeilles est en effet capable de décimer une ruche en très peu de temps. D’où l’importance de rester vigilant et de lutter contre la présence de ce nuisible invasif. Au printemps, de mi-février à fin mai, le piégeage des reines fondatrices peut être une solution pour limiter les dégâts.
Après avoir hiberné, ces reines fécondées sortent à cette période pour commencer un nouveau nid et y pondre de premiers œufs qu’elles soignent jusqu’à ce qu’ils soient capables de faire grandir ce nid. Elles consacreront ensuite le reste de leur vie à la ponte.
Le printemps est donc une période cruciale pour l’apiculteur qui a eu des dégâts l’année précédente. Déposés à proximité des nids repérés pendant l’été, les pièges, sélectifs de préférence (laissant sortir les autres insectes), permettent de capturer un certain nombre de fondatrices. Puis, d’avril à juin, ils peuvent être positionnés à proximité des ruchers. L’idéal étant que la lutte soit concertée sur une même zone pour gagner en efficacité.


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