La toute jeune association organise en novembre son premier événement et espère ainsi ouvrir ses portes plus largement.
À peine constituée, l’association Ain’Team RH organise déjà son premier événement. « En milieu d’année, l’agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, dont deux employés sont adhérents, nous a fait part de la volonté de la Région d’instaurer dès l’an prochain, des groupes de travail liés à des sujets relatifs aux ressources humaines. Nous avons donc choisi deux thématiques : “comment accompagner le middle management dans l’intégration des nouvelles générations” et “comment monter des parcours de formation interne”. En approfondissant ces sujets, nous avons eu l’idée d’en faire un événement », explique Cécile Ollivier, directrice des ressources humaines chez Pi Install et présidente d’Ain’Team RH.
En effet l’association fait face à de nombreuses demandes d’adhérents, auxquelles il n’est pas toujours simple de répondre. « Il devient parfois compliqué d’organiser des réunions et de trouver des lieux suffisamment grands pour nous accueillir. Aussi, cet événement nous permet d’ouvrir nos portes et de montrer nos capacités. »
La rencontre, prévue le 21 novembre, commencera par deux tables rondes sur chacune des thématiques. En deuxième partie de soirée, une conférence centrée sur l’accompagnement de ses équipes face aux risques psychosociaux sera donnée par Sandra Freire-Garcia, avocate du barreau de Lyon en droit du travail, certifiée en approche neurocognitive et comportementale.
Une partie des fonds collectés par la vente des billets sera reversée à l’association Les enfants de bohème, qui soutient « des mineurs placés dans des foyers. Ainsi nous agissons à notre échelle et répondons à cette notion d’engagement qui nous tient à cœur ». Les inscriptions sont ouvertes à tous, depuis la page LinkedIn d’Ain’Team RH.
Création
Bien que particulièrement récente, l’association ne manque pas d’efficacité. « En 2021, j’avais émis le souhait de rassembler des personnes autour d’un club RH. Ne pas pouvoir échanger entre pairs sur les thématiques de ressources humaines et les solutions mises en place dans nos entreprises a manqué pendant la crise sanitaire », se remémore Cécile Ollivier.
En appelant les entreprises, plusieurs DRH se sont montrés motivés à intégrer le réseau. Aujourd’hui, ils sont 24 membres issus de sociétés de secteurs variés. Face à l’augmentation du nombre d’adhérents, le club a fini par se constituer en association cet été.
« Nous travaillons en petit groupe sur différentes pistes de réflexion et restituons l’ensemble lors de réunions organisées tous les deux mois. Nous partageons également nos outils, comme les livrets d’accueil ou les trames d’entretien. Évoquer certains de nos process nous évite de partir d’une page blanche. Parmi nos adhérents, nous avons une juriste issue d’un cabinet comptable. Ainsi, chaque réunion commence également par une veille réglementaire portant sur la jurisprudence ou les actualités du Code du travail. Nous mutualisons les compétences au sein de l’association, c’est une vraie richesse », sourit-elle.
En parallèle, l’association s’engage sur le territoire auprès des jeunes via les collèges et les lycées, pour présenter les métiers, notamment de l’industrie. Elle intervient également sur demande chez France travail pour animer des ateliers. Le réseau apporte une force supplémentaire aux entreprises, car celles-ci s’engagent finalement derrière leurs salariés au cœur de l’association.
« Lorsque certaines sociétés avaient rencontré des problèmes de mobilité car elles font les trois huit, nous avions pu travailler sur ces questions avec les services de Grand Bourg Agglomération. Ainsi, nous obtenons une écoute et pouvons partager nos contraintes et problématiques avec les élus », conclut Cécile Ollivier.
Joséphine Jossermoz
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