Alpar, l’épicerie coopérative et participative de l’agglomération annécienne, tire un premier bilan positif de ses six mois d’exploitation.
C’est il y a deux ans qu’un projet de supermarché participatif, à l’image de ceux qui ont fait leurs preuves outre-Atlantique, voit le jour à Meythet. Dénommé Alpar (pour alimentation participative), il repose dès le départ sur un principe simple : chaque adhérent s’engage à y travailler trois heures par mois et à acheter a minima une part sociale (100 euros l’unité). Après six mois d’exploitation, l’épicerie alternative a atteint ses objectifs, permettant même d’espérer bientôt embaucher un premier salarié.
Pour en arriver là, plusieurs étapes ont été nécessaires. D’abord structurés en association, les bénévoles ont ouvert un groupement d’achat il y a un an. Les adhérents commandaient leurs denrées en ligne et venaient les chercher lors des deux distributions mensuelles, dans un petit local de 30 mètres carrés. « Et puis, on a ouvert l’épicerie en octobre 2018 à Meythet, avec 180 mètres carrés au total, dont 100 mètres carrés de vente, précise Flavien Roux, président d’Alpar. Pour ce faire, on est passés en SAS coopérative. »
Le magasin, ouvert aux 300 coopérateurs, propose trois gammes de produits : du bio, du local et des petits prix. Une marge fixe de 20 % est appliquée à l’ensemble des références, « mais on discute actuellement sur la possibilité d’appliquer des marges plus basses sur des produits de base« , indique-t-il. Si les produits bio et certains autres sont moins chers qu’en supermarché classique, les produits d’appel demeurent cependant plus onéreux, du fait des volumes moindres qui sont commandés.
Alpar estime pouvoir accueillir 200 coopérateurs de plus et passer de 1 200 à 2 200 références avant de devoir grandir encore. « L’objectif serait d’ouvrir un supermarché de 1200 mètres carrés« , conclut le président.
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