Le 21 juillet, le comité d’organisation des JOP 2030 (Cojop) a (enfin) dévoilé, en conseil d’administration, les grandes lignes de son schéma préférentiel des sites olympiques organisé autour de quatre pôles : Haute-Savoie (Grand-Bornand, La Clusaz), Savoie (Courchevel, Val d’Isère, La Plagne), Briançonnais (Serre-Chevalier, vallée de Briançon, Montgenèvre) et Nice-Côte d’Azur (Nice).
Reste néanmoins trois dossiers à arbitrer avant la commission exécutive du CIO, en décembre 2025. À commencer par la participation budgétaire de Val d’Isère (chiffrée entre 25 et 30 M€), pour garantir l’équilibre financier suite à sa demande d’intégration (la station savoyarde était initialement exclue de la carte). S’y ajoutent la validation des sites paralympiques en cas de désengagement de Meribel (pour rappel, le maire des Allues a dénoncé « le non-respect de la charte olympique et une aberration financière et environnementale si Val d’Isère était choisie ». FNE Aura vient d’ailleurs de faire savoir « qu’il désapprouve cette multiplication des sites qui est une trahison des objectifs affichés par le CIO ») et la sélection de l’ovale de patinage de vitesse entre Turin (Italie) et Heenrenveen (Pays-Bas), dans le cadre d’un appel à propositions.
« Avec ce schéma préférentiel abouti (…), le Cojop passe la vitesse supérieure ! Mon objectif, c’est de faire des Jeux spectaculaires, dans le respect de la contrainte budgétaire et en bâtissant un héritage durable », a déclaré Edgar Grospiron, le président du Cojop.
On apprend aussi qu’un budget consolidé sera présenté à l’automne… « avec l’objectif de conforter l’équilibre financier du projet ». Alors que le seul résultat prévisionnel du comité d’organisation présenterait déjà un déséquilibre évalué entre 800 et 900 M€, que devront acquitter les collectivités.
Patricia Rey
Photo Une : Edgar Grospiron, président du Cojop, lors d’une intervention sur le salon Alpipro à Chambéry, en avril dernier @Defours.com








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