Ni l’État, ni la commune de La Clusaz ne feront appel du jugement du tribunal administratif de Grenoble qui a annulé, le 23 juillet dernier, l’arrêté préfectoral portant autorisation environnementale des travaux d’aménagement de la retenue d’eau de la Colombière (148 000 m3 de capacité).
Mais la municipalité réaffirme son souhait de « rouvrir un dialogue constructif et apaisé » pour sécuriser son approvisionnement en eau, dans le cadre d’un projet « renouvelé, plus solide et mieux adapté, qui tienne compte des remarques formulées par la justice et des attentes légitimes en matière de protection de l’environnement ».
Dans son jugement du 23 juillet, le tribunal, qui avait été saisi par différentes associations de défense de l’environnement, pointe « les insuffisances substantielles entachant l’étude d’impact environnemental » et rejette la « raison impérative d’intérêt public majeur » qui avait permis au projet de décrocher une autorisation préfectorale.
Sophie Boutrelle






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