Le Conseil d’État genevois vient d’annoncer la fin progressive de l’accueil des enfants résidant en France scolarisés dans les établissements publics du canton. Et ce, à partir de 2026. Deux mille élèves français seraient directement concernés. « Une décision prise sans concertation préalable, qui aura de lourdes répercussions », s’inquiète le sénateur haut-savoyard Cyril Pellevat. Il appelle une réaction ferme des autorités françaises.
De son côté, la députée haut-savoyarde Virginie Duby-Muller (4e circonscription) – soutenue par les autres députées Christelle Petex (3e ecirconscription), Anne-Cécile Violland (5e circonscription) et Olga Givernet (3e circonscription de l’Ain) – a fait savoir qu’elles avaient saisi et alerté le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
Selon elle, « cette mesure remet en cause l’esprit de coopération transfrontalière et pénalise directement des familles qui contribuent activement à la prospérité du canton de Genève ». Et l’élue de conclure dans un communiqué : « Nous demandons l’ouverture d’un dialogue urgent entre la France et la Suisse pour préserver les équilibres de notre bassin de vie transfrontalier. Les familles concernées
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