Spécialisé dans la sécurisation des données, les réseaux et infrastructures, D-Lake accélère son expansion avec, entre autres, l’ouverture d’une agence parisienne.

Deux ans après l’ouverture de son centre de données (data center) de proximité, aux Papeteries (Cran-Gevrier ; commune d’Annecy), D-Lake confirme une stratégie de forte croissance. Experte dans l’hébergement de données, les réseaux et infrastructures, elle a ouvert cet été un bureau à Paris afin de renforcer sa présence en Île-de-France. Elle a également des velléités de développement en Suisse, où elle prévoit la création d’une agence en 2023.

Ses effectifs (10 personnes) augmentent régulièrement afin de renforcer les capacités commerciales et d’automatiser les systèmes d’information. « Tous nos postes sont proposés en télétravail, ce qui nous permet d’attirer des profils sur l’ensemble du territoire national et en Europe », explique Christophe Kuczinski, directeur des opérations et cofondateur avec Guillaume Barrot et Arnaud André.

Positionnée sur un secteur en fort développement, la société annécienne a bouclé son exercice 2020-2021 (clôture au 31 août) sur un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros (M€). Une progression de 100 % par rapport à 2020 et elle dépasse les 2 M€ cette année. Ses principaux clients ? « Notre expertise technique et notre réactivité intéressent de grands groupes et des ETI qui privilégient la qualité de service et l’agilité », répond Christophe Kuczinski.

Vers de nouvelles certifications dans la santé

Déjà présente en Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et en région parisienne, D-Lake compte bien accélérer son expansion géographique. Et s’imposer dans de nouveaux domaines comme la finance ou la santé.

Fin 2022, elle devrait décrocher l’Iso 27 001 (management de la sécurité de l’information) et la certification “hébergeur de données de santé” (HDS), ce qui lui permettra de se positionner auprès des centres hospitaliers universitaires, laboratoires d’analyses médicales, etc.

Pour accompagner ses développements, l’entreprise a déjà pris des bureaux supplémentaires aux Papeteries, le temps de réfléchir à l’éventuelle acquisition d’un terrain où elle construirait ses propres bâtiments.

Sophie Boutrelle
Photo : le data de center de D-Lake aux Papeteries. Crédit D-Lake