«Le choix de l’isolant se fait à la fois sur des performances techniques, le coût et, de plus en plus, l’impact sanitaire. Certaines laines minérales sont considérées comme cancérogènes et exclues des marchés publics en Allemagne, par exemple, a rappelé Sylvain Brunier, conseiller énergie d’Hélianthe, point information énergie de l’Ain, au cours d’une réunion de sensibilisation à l’éco-construction, mercredi 19 janvier. On préférera alors les isolants naturels. Autre critère, certains matériaux, comme les murs en pisé, respirent. On optera alors pour un isolant perméable pour ne pas que le mur se détériore. En isolation sous rampant, on prendra garde également, au déphasage du matériau. Pour éviter la surchauffe estivale, on préférera un matériau dense. Idem pour une bonne isolation phonique. Quant à l’épaisseur de l’isolant, elle dépendra de la performance énergétique recherchée.»
Que ce soit à travers le choix des menuiseries ou de la VMC, il aura ensuite beaucoup été question de l’étanchéité du bâtiment. Un point à ne surtout pas négliger si l’on opte pour le double-flux. «Attention à la jointure entre la menuiserie et le mur», aura notamment alerté Sylvain Brunier lors d’un rendez-vous très instructif. …
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