La province canadienne est une porte d’entrée stratégique pour les dirigeants d’entreprise qui souhaiteraient accéder aux marchés nord-américains.
« Mon rôle est d’attirer des entreprises au Nouveau-Brunswick, explique Corina Boukhlif, chargée du développement des affaires pour le gouvernement provincial. Canadienne depuis peu, elle est un pur produit du campus de Bourg-en-Bresse, antenne de l’Université Jean Moulin Lyon 3. Je voudrais dire aux dirigeants d’entreprise désireux d’accéder aux marchés nord-américains, qu’il y a autre chose que le Québec. C’est peu connu, mais le Nouveau-Brunswick est une option peut-être même encore plus avantageuse. Le Québec, lui, est saturé. Nous sommes une porte d’entrée stratégique pour les sociétés visionnaires. »
Afin de faire découvrir cette excellence inexplorée, le campus de Bourg et l’association Start’iae proposaient, mercredi 27 mars, une soirée de présentation de la province et de ses opportunités de marchés, d’échanges et de réseautage. Et le rendez-vous a obtenu le succès escompté auprès des étudiants, des entreprises et des entrepreneurs locaux.
Communauté d’affaires
« Cette rencontre est née d’un projet personnel, raconte Corina Boukhlif. Après mon retour de congés maternité, j’ai proposé d’organiser des événements en France pour faire la promotion de Nouveau-Brunswick. Je suis pour le développement économique et il y a un vrai travail à mettre l’accent sur ce qui possible de faire dans cette province. »
C’est d’ailleurs ce qui a toujours animé la jeune femme qui est originaire de Bourg-en-Bresse, comme le montre son parcours professionnel. « Après deux années de césure au Canada, j’ai décidé de rentrer en France pour terminer mes études. Le campus de Bourg cochait toutes les cases (qualité de vie et contenu de la formation) et c’est là que j’ai obtenu mon master, en 2015. Après deux ans de vie professionnelle en France, j’ai décidé de repartir, avec mon mari, au Canada. » Nous sommes en 2017 lorsqu’elle entreprend des recherches sur internet en quête d’un emploi au pays à la feuille d’érable. « Je suis tombée sur une annonce qui demandait des compétences à l’international, en langues et en business. J’ai postulé le 11 mai 2017 et passé mon premier entretien le 17. »
Si elle conseille aux étudiants de considérer les masters proposés au campus de Bourg, la délégation menée par Opportunités Nouveau-Brunswick (ONB), l’agence économique de la province canadienne a également été accueillie à Paris, à Lyon et à Grenoble autour du développement international des entreprises. Mais aussi de partenariats entre établissements d’enseignement supérieur. « Conviviale et connectée, cette province est propice à l’exportation et à la dynamique de communauté d’affaires », conclut Corina Boukhlif.
Un joyau de l’Est canadien
Stratégiquement situé, le Nouveau-Brunswick est un joyau de l’Est canadien qui compte 845 000 Néo-Brunswickois. Et un habitant sur trois est bilingue. C’est aussi l’une des communautés d’entreprises en démarrage les plus dynamiques du Canada. « Peu importe la taille de l’entreprise et le projet, nous sommes là pour répondre aux questions et accompagner les dirigeants dans tous les secteurs d’activité, souligne Corina Boukhlif. De taille humaine, le Nouveau-Brunswick propose une qualité de vie avec un milieu sécuritaire et de courts trajets domicile-travail. C’est un environnement facile pour les entreprises de s’y implanter et de réussir leur intégration dans cette province aux multiples atouts. Elles peuvent aussi bien travailler avec l’Europe qu’avec tout le reste de l’Amérique du Nord ; d’autant que le fuseau horaire est plutôt avantageux avec un décalage de cinq heures. »
Carole Muet
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