Selon RTE (Réseau de transport d’électricité), le gestionnaire du réseau, 2023 traduit un nouvel équilibre pour le système électrique après une année 2022 « marquée par trois crises énergétiques indépendantes et simultanées (du gaz, du nucléaire, de l’hydraulique) ».

En Auvergne-Rhône-Alpes, le volume d’électricité produite a augmenté de 13 % par rapport aux 12 mois précédents, atteignant 116,5 Térawattheures (TWh). Cela équivaut au quart de la production nationale et à environ deux fois le volume de la consommation annuelle de la région.

La production nucléaire est remontée à 83,6 TWh (+14 %). La production hydraulique retrouve grâce à une pluviométrie plus favorable, sa moyenne de la période 2014-2019 (à 26,7 TWh). Quant à la production solaire, elle s’est établie en 2023 à 2,4 TWh, en hausse de 15,6 %, tandis que le parc photovoltaïque a augmenté de 22 %.

En France, la production d’électricité (494,5 TWh) a progressé de 11 % par rapport à l’an dernier. Parallèlement, la consommation d’électricité (446 TWh) est en retrait de 3,2 % en France et de 4,8 % en région, par rapport à 2022.

Quel impact va avoir le changement climatique sur le système électrique français ?

Grâce à des partenariats avec des climatologues, RTE explore et analyse les conséquences du changement climatique sous plusieurs angles. Il peaufine des projections sur l’évolution de l’offre et de la demande à destination des acteurs du système électrique tout en préparant activement ses infrastructures à faire face aux canicules, inondations, tempêtes, sécheresses… Des phénomènes climatiques qui pourraient devenir plus fréquents en France.

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