Léon Grosse affiche ses ambitions

par | 14 décembre 2016

Le constructeur aixois investit pour renforcer son maillage territorial et sa présence sur les secteurs à forte valeur ajoutée.


Depuis sa création en 1881 par Léon Grosse et son cousin Élie Gerlat, la petite entreprise aixoise de plâtrerie-peinture a considérablement grandi. Au point de se hisser parmi les cinq plus grands acteurs français de la construction avec un chiffre d’affaires 2015 de 750 millions d’euros et un résultat net de 12 millions d’euros. Léon Grosse dont 80% du capital est détenu par la famille Grosse emploie aujourd’hui 3000 salariés et intérimaires au sein de ses 56 agences et filiales. Il vise pour 2016 les 800 millions d’euros malgré une conjoncture toujours tendue pour le secteur du BTP.

Des marchés à plus forte valeur ajoutée

Pour ce faire, le constructeur se positionne de plus en plus sur les marchés à forte valeur ajoutée qu’il juge porteurs de croissance à long terme comme le génie civil nucléaire. Il intensifie aussi son activité montage et promotion immobilière avec des projets d’hôtels, résidences services, logements en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes, Bourgogne. La réalisation des programmes est évidement confiée à l’entreprise générale Léon Grosse. Lancée fin 2015, l’offre IRIS est, elle, axée sur la réhabilitation de logements locatifs sociaux en site occupé.

Une stratégie de croissance

La stratégie mise en place depuis trois ans vise par ailleurs à renforcer le maillage territorial par la création ou le rachat d’agences et filiales. En France, il s’agit de progresser dans les régions comme l’Ouest, le Centre, le Sud-Ouest où le groupe est peu présent. Des opérations de croissance externe sont aussi prévues en Amérique du Nord et en Europe afin d’accroître la part de l’international (environ 4% du chiffre d’affaires). « Nous n’avons pas d’objectifs chiffrés précis mais cherchons les opportunités », note Patrick Bertin, son directeur général.

Des millions d’investissements

Ces projets de développement représentent « plusieurs dizaines de millions d’euros d’investissements » pour le groupe qui a la capacité de les autofinancer. Ils s’inscrivent dans le cadre d’un nouveau projet d’entreprise résultant d’un large travail collectif mené avec les collaborateurs qui ont proposé plus de 600 pistes d’améliorations pour gagner en agilité et en réactivité.

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