Bourg-en-Bresse a dû renoncer à une bonne partie de son programme d’animations, mais quelques attractions sont sauves.
Dans son édition du 5 novembre, l’Éco de l’Ain détaillait avec moult conditionnels, le programme des animations d’hiver à Bourg-en-Bresse qui aurait dû démarrer à compter du 5 décembre. La grande parade le long de l’avenue Alsace-Lorraine, qui devait lancer les festivités ce jour-là, est passée par pertes et profits, deuxième confinement oblige. Idem pour le marché de Noël. Mais, parce qu’elle a — comme cet été avec le festival “À la folie, pas du tout…” — conçu un programme adaptable, la commune a réussi à maintenir, en plus des illuminations, deux attractions : la grande roue sur l’esplanade de la Comédie et le petit train sur la place de l’Hôtel de Ville. Ces dernières accueillent le public depuis le mercredi 16 décembre, jusqu’au dimanche 17 janvier, de 11 heures à 19 heures, tous les jours à l’exception des 25 décembre (16 heures à 19 heures) et 1er janvier (15 heures à 19 heures).
Évidemment, un certain nombre de mesures barrières sont à respecter pour éviter la propagation de la covid-19. Le port du masque est obligatoire et du gel hydroalcoolique à disposition, pour se désinfecter les mains, avant d’accéder aux manèges.
Coup de chance, Bourg-en-Bresse avait décidé de ne pas réinstaller de patinoire, cette année. La grande roue, invitée à la place, a l’immense avantage de faciliter les gestes barrières, avec une famille par cabine. Cabines régulièrement désinfectées, tout comme le petit train. C’est surtout une première, qui permet au public, de profiter d’une vue unique sur la cité burgienne, à 25 mètres de haut.
Les balades en traîneau (en photo ci-dessus), un temps annoncées comme maintenues, sont en revanche annulées, finalement. Deux personnes seulement pouvant prendre place à son bord, la Ville a jugé trop important, le risque que se forment de longues files attentes, alors qu’il convient au maximum d’éviter les rassemblements.
Ce n’est évidemment pas un Noël de rêve. Mais, deux animations valent mieux qu’aucune.
Par Sébastien Jacquart
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