ESS dans l’Ain : les intrépides de Ronalpia prennent leur envol

par | 24 janvier 2024

En 2024, l’association va accompagner six intrépides aindinois dans la mise à flot de leur projet d’entreprise sociale.

« L’entrepreneuriat est une aventure. Le mot n’a rien d’original, mais il résume bien les choses. C’est à la fois flippant et kiffant », s’exclamait la coach Chantal Darme, lors de la soirée de retrouvailles des intrépides de Ronalpia. Un temps d’échange et de convivialité qui s’est déroulé mardi 16 janvier dernier, à la Maison de la culture et de la citoyenneté de Bourg-en-Bresse (MCC). Orchestrée un peu au dernier moment, cette soirée transpirait la bienveillance, dans une énergie contagieuse.

70 % : C’est le taux d’entreprises sociales accompagnées en incubation qui sont toujours en activité.

« Au gré de la disponibilité des promotions et des aléas de la vie des créateurs, ce rendez-vous met à l’honneur les parcours entrepreneuriaux. Et nous sommes très fiers de cette communauté d’intrépides aindinois, précisait Pascale del Pino-Louche, responsable du département de l’Ain pour Ronalpia. Des parcours riches, en dents de scie, comme souvent dans la création d’entreprise. Ce n’est pas propre à l’économie sociale et solidaire (ESS). » L’événement était aussi une façon de donner le top départ de l’incubation 2024, renouvelée par Rhonalpia. Ainsi, l’association va accompagner six intrépides aindinois dans la mise à flot de leur projet d’entreprise sociale.

Aller de l’avant

Ronalpia aide les entreprises sociales à se créer et à se développer. Mais celles-ci doivent répondre aux besoins sociaux et environnementaux des territoires. Les domaines sont vastes. Ils s’articulent autour du handicap, de l’exclusion, de l’accès aux services essentiels, au manque de lien social, etc. Et tout cela sans perdre de vue « que nous devons tout d’abord prendre soin de nous, expliquait Lydie Virgina-Salas, une intrépide 2023. Il faut savoir qu’une personne sur cinq est, dans sa vie, touchée par des problèmes de santé mentale. J’en ai souffert et de cette épreuve, j’ai décidé d’en faire une force au service des autres, avec la création d’une maison ressource en santé mentale. » Un bel exemple, tout en mouvement pour mieux rebondir dans son parcours personnel et professionnel.

Lance-toi

“Lance-toi”, c’est un cycle de quatre jours qui permet aux porteurs de projets, de formaliser leur idée et de la tester. Mais également de réfléchir à la place que leur projet pourrait prendre dans leur vie personnelle. « En 2023, l’antenne aindinoise a fonctionné grâce à des financements publics à hauteur de 47 % (Fonds social européen, Région, Grand Bourg Agglo et Plaine de l’Ain), le reste en mécénat privé. D’ailleurs, nous sommes à la recherche de mécènes, d’entreprises qui partagent nos valeurs, souligne Pascale del Pino-Louche. Pour développer l’entrepreneuriat et l’accompagnement aux créateurs, il y a des choses à faire sur les différents territoires de l’Ain. Ce mécénat s’entend au sens large, aussi bien en termes de compétences que financiers. Actuellement, je n’en ai pas sur le département. Ce sera notre préoccupation première pour cette année. En revanche, nous avons du mécénat opérationnel comme la mise à disposition de salles. »

550 : En dix ans, c’est le nombre d’entrepreneurs accompagnés dans les six départements réunis de la communauté Ronalpia : Rhône, Isère, Loire, Ain, Drôme, Ardèche. Dans l’Ain, elles sont au nombre de 29, sur la période 2016-2023.


Carole Muet

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Découvrez également :

Publicité