Alimentation : A l'écoute de ses sensations

par | 06 janvier 2014

Faim, rassasiement et satiété sont les trois clés pour adapter ses apports à ses besoins.

Fatigue, coups de pompe, ballonnements après le repas, problèmes de transit ou de digestion… Plusieurs symptômes peuvent nous alerter sur une mauvaise alimentation. «Mais, le plus souvent, sauf problème de poids, on peut très bien ne pas s’en rendre compte. Et c’est bien ce qui est dangereux», note Anaïs Leborgne, diététicienne-nutritionniste à Bourg-en-Bresse.

Sur les emballages des plats préparés, figurent des apports journaliers qui correspondent aux besoins d’un individu moyen, 2000 calories par jour. En réalité, ces besoins sont très inégaux, selon le sexe, l’âge, la taille et le niveau d’activité physique. «Mais, le corps est bien fait. Quand on a faim, c’est qu’on a besoin d’énergie. Quand on ressent une satiété entre deux repas, alors les apports étaient suffisants, estime la diététicienne. Malheureusement, ces réflexes se perdent du fait des horaires, de l’abondance d’offre alimentaire, de l’aspect culturel de la nourriture en France, parfois de problèmes professionnels, personnels ou psychologiques.»

L’idée est donc de retrouver ses sensations alimentaires. Pour cela, la première des choses est d’apprendre à reconnaître la faim véritable, la distinguer de l’envie. «Elle se manifeste par des borborygmes, une sensation de creux, parfois une petite fatigue. Mais si on se sent vraiment faible, on a trop attendu», décrit Anaïs Leborgne. Il convient également d’identifier le rassasiement. «Celui-ci n’intervient qu’au bout d’une vingtaine de minutes. Il passe donc par la durée du repas, mais aussi par le plaisir que l’on a à manger. Et comme le plaisir visuel compte également, il ne faut pas négliger la présentation.» Enfin, il faut savoir s’arrêter quand on n’a plus faim. «Si l’on applique ces simples conseils, on peut se réguler tout seul à plus ou moins 5 calories», assure la nutritionniste.

Du coup, il devient inutile d’évaluer ses besoins nutritionnels. «Personnellement, avec mes patients, je raisonne en quantités, pas en calories», confie la professionnelle. Pourquoi les indiquer sur les plats cuisinés, alors ? «On a considéré que le consommateur devait être informé. Mais l’idéal, cela reste de cuisiner soi-même. C’est moins gras, moins salé, moins sucré, exempt de texturants, émulsifiants et autres conservateurs. Et le goût est meilleur.»

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