La chambre de l’immobilier de l’Ain organisait le 25 septembre avec l’Union des syndicats de l’immobilier (Unis), à destination des copropriétaires, un atelier autour de la loi Alur. Une loi qui impose de nombreuses obligations nouvelles, signant la mort des syndicats bénévoles et provoquant à coup sûr, une hausse des frais de copropriété.
Tout n’est pas négatif dans ce texte à l’image de la constitution d’un fonds de travaux ou de l’information du futur copropriétaire du montant moyen des charges annuelles payées. Mais, Jean-François Trably, président de la chambre de l’immobilier de l’Ain, regrette que les informations utiles, dans le cadre d’une vente, soient noyées dans une masse documentaire impressionnante. «Personne ne lira tout ça ! La fiche synthétique (également obligatoire, NDLR) aurait suffi.» Pire, certaines informations, comme les éléments relatifs à la santé financière des copropriétés, risquent d’avoir des effets pervers. «N’achèteront que ceux qui n’ont pas les moyens d’acquérir un autre bien, alourdissant les difficultés.»
Pour Patricia Delord, directrice générale d’Unis, plusieurs obligations témoignent d’une confusion entre le rôle du vendeur et le rôle du syndic. …
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