L’année 2011 aura été particulièrement riche et tendue, entre révolutions arabes, catastrophes naturelles et écologiques, scandales politico-sexuels et, bien sûr, renforcement de la crise internationale. De quoi nourrir les médias qui, comme chacun le sait, préfèrent toujours les mauvaises nouvelles plutôt que les bonnes.
Mais que nous réserve 2012 ? Il y a fort à parier que cette nouvelle année fera encore les beaux jours de notre profession tant les problèmes sont toujours aigus et abondants.
Ainsi face à la crise économique et à son obligation de réduire le déficit public, le gouvernement a clairement fait le choix d’augmenter ses recettes fiscales plutôt que de réduire ses dépenses pour se rapprocher d’un hypothétique équilibre. Et pour les étrennes des Français, il a été particulièrement généreux : modification du taux réduit de TVA, augmentation de la Contribution Sociale Généralisée et de la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale, hausse massive des tarifs du gaz et des billets de TGV, baisse des réductions d’impôts sur les travaux d’économie d’énergie et les investissements immobiliers… La pilule est d’autant plus dure à avaler que même l’indispensable rasade d’alcool nécessaire à son ingestion a subi une augmentation de taxe.
Sur le plan de la politique internationale aussi, les tensions restent vives. Après la Tunisie, l’Egypte et la Libye, la démocratie verra-t-elle prochainement le jour en Syrie ? La révolution gronde depuis déjà 10 mois, les morts se multiplient dans les deux camps et Bachar al-Assad continue d’imposer son régime autoritaire. Chacune de ces révoltes nous rappelle au passage combien il reste difficile, au 21è siècle, de faire cohabiter les différentes religions.
Quant aux scandales politiques, ils seront toujours aussi inéluctables que les catastrophes naturelles.
Reste enfin le problème environnemental avec l’épée de Damoclès qu’est devenu le nucléaire. Mais il faut bien que l’avenir nous réserve quelques surprises…
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