«Un tel niveau d’investissement est rare en France. D’habitude, on voit plutôt ce type de sommes être injecté sur des projets dans les pays émergents. C’est un signal fort de la part du groupe. Il montre qu’il croit en nos marchés», a commenté Patrick Laudamy, directeur de l’usine ArcelorMittal de Bourg-en-Bresse, mercredi 5 novembre, au moment d’annoncer une dépense de 15 millions d’euros sur le site. L’entreprise va en effet s’équiper, courant 2015, d’un nouveau four et d’un nouveau laminoir, ce qui lui permettra de porter sa capacité de production de fil laminé à 25 000 tonnes, contre 15 000 à 18 000 tonnes aujourd’hui, soit l’équivalent de 50 à 55 millions d’euros de chiffre d’affaires par an.
Cet investissement se répercutera sur le bassin, à travers le recours à la sous-traitance locale et à travers des embauches. Doté selon son directeur «d’une intelligence technique et technologique», le site — qui compte plus de 300 personnes — prévoit une vingtaine de recrutements à partir du deuxième semestre : des techniciens, des ingénieurs et des conducteurs de ligne. Les sommes dédiées au plan de formation ont par ailleurs été doublées pour approcher le million d’euros. …
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