«Au bout du monde», saveurs d’ici et d’ailleurs

par | 12 février 2015

L’établissement marie l’exotisme et les produits du terroir.

A peine franchi le seuil, le restaurant «Au bout du monde» vous invite au voyage par sa décoration et une ambiance sonore faisant la part belle aux musiques du monde. Différentes horloges indiquent l’heure à La Havane, à Tokyo ou à Montréal, tandis que trônent sur les différentes fenêtres d’une salle très lumineuse, des globes terrestres, des poupées russes ou encore des statuettes japonaises.

Cette volonté d’exotisme n’empêche pas l’établissement, sis rue de la République à Bourg-en-Bresse, de mettre en avant des fournisseurs de proximité : quenelles Giraudet, fromagerie Picard, volailles de chez Miéral, œufs bios de Chavannes-sur-Suran, pour les plus proches, huile d’olive du Château Virant à Lançon-Provence pour le plus éloigné.

L’établissement semble prendre un malin plaisir à mixer les saveurs d’ici et d’ailleurs. Ainsi, le menu «Voyage en terre (in)connue», à 29 euros, propose-t-il de naviguer du Mexique à la Russie, avec un guacamole suivi de pojarski, des croquettes de poulet sautée, ou de faire escale dans le coin, avec des quenelles. Le menu «Voyage en première classe», à 40 euros, marie pour sa part le foie gras marbré, la vanille bourbon et le cacao ; le paleron de bœuf Charollais et le poivre de Timut.

«Nous cherchons effectivement à travailler les produits locaux tout en ajoutant une pointe d’exotisme, confirme Tom Fournié, propriétaire, serveur et concepteur de la carte. Mais, il n’est pas toujours utile d’en rajouter. On peut aussi opter pour un ingrédient de qualité, comme pour notre moelleux au chocolat taïnori, un grand cru de République Dominicaine.» Notons d’ailleurs, du côté des desserts, que le restaurant s’est fait une spécialité des babas, avec un choix entre quatre rhums différents, de la chartreuse, du grand-marnier ou du génépi.

«Au bout du monde», c’est aussi une offre traiteur, avec notamment des buffets de verrines salées et sucrées. «Une jolie façon pour une entreprise de se démarquer par des préparations et une présentation différentes», souligne Tom Fournié. L’établissement est, de plus, en train d’aménager une salle privative de 10 à 15 places, dotée d’un écran plat pour les projections. Elle permettra de proposer une offre à la clientèle affaires, au-delà de la possibilité déjà existante, en fonction du budget et du nombre de couverts, de privatiser le restaurant.

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